Auteur : Paul BAILLY.
 
Tome 3 - Colonne 1714
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Titre de l'article : DREXELIUS (JÉRÉMIE), jésuite allemand, 1581-1638.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres spirituelles.
1. Vie.
— De famille luthérienne, mais lui-même converti très jeune au catholicisme, Jérémie Drexel (plus connu sous le nom latin de Drexelius), né à Augsbourg le 15 août 1581, fut élève des jésuites au collège de sa ville natale et membre de la congrégation de la sainte Vierge avant d'entrer dans la compagnie de Jésus le 27 juillet 1598. Après sa philosophie et sa théologie à Ingolstadt, ordonné prêtre à Eichstätt en 1610, il enseigne d'abord la rhétorique dans les collèges de Munich et d'Augsbourg. En 1615, il devient prédicateur de la cour de l'électeur Maximilien Ier de Bavière, fonction dans laquelle il se distingue jusqu'à sa mort à Munich le 19 avril 1638. Il avait également, à titre d'aumônier, accompagné Maximilien durant la campagne de Bohême (août-novembre 1620), dont il écrivit ensuite une intéressante relation. De la substance de ses avents et carêmes à la cour de Munich de 1616 à 1633, sinon de ses sermons des dimanches et jours de fêtes pendant 23 ans, Drexelius a tiré une trentaine de traités spirituels. Publiés d'abord en latin à Munich et maintes fois réédités, parfois avec des corrections, au 17e siècle, non seulement à Munich, mais encore à Cologne, Douai, Anvers, Pont-à-Mousson, etc, ils ont été traduits, du vivant de l'auteur, en allemand et, presque tous, alors ou plus tard, dans la plupart des langues européennes (nous ne mentionnerons que la 1re édition et les traductions françaises). Le succès en fut considérable : sans parler des autres, 170.700 exemplaires latins ou allemands avaient déjà été vendus en 1642 par les trois éditeurs de Munich.
2. Œuvres spirituelles.
— 1. De aeternitate considerationes, 1620 (trad. par Alain de la Bauchère s j, Pont-à-Mousson, 1622 ; par Mgr P. Bélet, Paris, 1869 et 1870) ; cet ouvrage, traduit en anglais douze ans plus tard, fut favorablement accueilli en Angleterre, même par les protestants. — 2. Zodiachus christianus, 1622 (trad. par Th. Perrin, Paris, 1837 et 1847). A l'image de ceux du zodiaque, les signes de prédestination, représentés chacun par un symbole, sont ramenés à...

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