Auteur : Francis WENNER.
 
Tome 3 - Colonne 1743
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Titre de l'article : DUBOUCHÉ (THÉODELINDE), fondatrice de la congrégation de l’Adoration réparatrice, 1809-1863.
Début de l'article :
— Théodelinde Dubouché est née à Montauban le 2 mai 1809. Son père, qui appartenait à l'administration des finances, avait de bonne heure perdu la foi. Le christianisme de sa mère était superficiel et mondain. Dans ce milieu familial peu favorable, la vie chrétienne de Théodelinde se développa sous l'action directe de Dieu. Avec une maturité précoce, dès sa première communion à laquelle elle se prépara seule, elle résolut, pour défendre sa foi, de se consacrer à l'étude personnelle de sa religion. A 14 ans, elle reçoit les premières grâces mystiques. A 16 ans, après la mort tragique de son frère, elle décide de garder la virginité. Méridionale par ses origines, elle était, de son propre aveu, « passionnée, tendre et colère, indépendante, orgueilleuse, mais dévouée et généreuse ». Avec cela, artiste, et douée d'un grand talent de portraitiste. Pendant plusieurs années, elle se dévoua auprès de sa mère malade, puis de son père, qu'elle eut la joie de ramener tous deux à Dieu. Tout en exerçant son art, elle pratiquait une charité envers les pauvres et une pénitence souvent héroïques. Sa vie est alors marquée par des grâces extraordinaires qu'elle recevait avec une grande simplicité et par lesquelles Dieu la préparait à la mission d'adoration et de réparation qu'Il lui destinait. Durant les journées tragiques de 1848, elle groupa dans la chapelle du carmel de la rue d'Enfer à Paris, et avec l'appui de la prieure, pour une Quarantaine de prières, des âmes éprises du même idéal de réparation. En quelques semaines deux mille membres s'agrégèrent à l'association réparatrice, dont l'idée avait été lancée par soeur Saint-Pierre, la carmélite de Tours, et dont Théodelinde avait obtenu de l'archevêque de Paris, Mgr Affre, l'érection canonique. La même année, dans la nuit du jeudi de l'octave du Saint-Sacrement Notre-Seigneur lui apparut et lui fit comprendre qu'il voulait plus qu'une association : une congrégation religieuse vouée à l'adoration réparatrice. Le 15 juin 1849 eut lieu la vêture des premières religieuses. Théodelinde avait prononcé ses voeux le 29 mai précédent et pris le nom de Marie-Thérèse du Coeur de Jésus. Elle donna d'abord à sa congrégation la forme d'un tiers-ordre régulier rattaché au Carmel. Mais bientôt la fondation se sépara...

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