Auteur : Léon HENVAUX.
 
Tome 3 - Colonne 1749
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Titre de l'article : DUFAU (TOUSSAINT), jésuite, 1807-1881.
Début de l'article :
— Né à Rochechouart (Haute-Vienne) le 31 octobre 1807, Toussaint Dufau entra au séminaire de Cambrai, où il fut ordonné prêtre en 1830, puis au noviciat de la compagnie de Jésus, à Nivelles (Belgique), en 1834. Il mourra à Liège le 21 octobre 1881, après avoir été pendant quarante ans un confesseur, un prédicateur, un missionnaire infatigable. Directeur de conscience remarqué, il possédait à un degré peu ordinaire le don du discernement des esprits ; maintes circonstances ont montré la sûreté de ses jugements et l'origine surnaturelle de ses lumières. Sa direction manifestait une grande bonté, une piété simple et spontanée, une vie vécue en présence de Dieu. Ses conseils comme sa prédication étaient nourries de l'Écriture et de la tradition. Dufau fut en Belgique l'initiateur et le promoteur tenace de la communion fréquente, de la dévotion au Sacré-Coeur et de l'Apostolat de la prière. A Gand, où il fit ses débuts, il recruta en un an huit mille associés. A Louvain, dès la première année de son séjour, il érigea l'Apostolat de la prière dans toutes les paroisses, y compris à la prison, et dans quatre-vingts paroisses 1750 voisines. Des centaines de paroisses de tous les diocèses belges sollicitèrent leur aggrégation. Dufau « révéla » pour ainsi dire la « grande promesse » du Sacré-Coeur, qu'une théologie timorée avait laissée dans l'ombre, et sous son impulsion la communion du premier vendredi devint populaire. A son initiative encore, l'épiscopat consacra la Belgique au. Coeur de Jésus, sept ans avant la consécration universelle faite par Pie IX (1875). L'année de sa mort, Dufau entreprit d'écrire son autobiographie, afin « d'accomplir la volonté du Coeur de Jésus d'où est sortie cette parole : Luceat lux vestra coram hominibus ut glorificent Patrem vestrum ». Il l'intitule Souvenir des bienfaits dont je suis redevable au Coeur de Jésus depuis ma naissance jusqu'à ce jour. Ces pages, qu'il ne put achever, sont d'une émouvante simplicité : l'humour, la candeur, le bon sens y vont de pair avec une piété tendre et forte ; elles sont une sorte de dialogue entre le Coeur de Jésus et son serviteur. Dufau publia 1. Le pain des anges offert à l'homme dans la divine eucharistie (Tournai, 1857, 1862 ; trad....

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