Auteur : Charles BALIC.
 
Tome 3 - Colonne 1801
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Titre de l'article : DUNS SCOT (JEAN ; doctor subtilis et marianus), franciscain, 1265-1308.
Début de l'article :
— Lorsque DunsScot s'engagea 1802 dans l'activité scientifique, la synthèse de la théologie scolastique était déjà suffisamment élaborée et même plus de cinquante docteurs de l'ordre séraphique, — parmi lesquels saint Antoine de Padoue le doctor evctngelicus, Alexandre de Halès le doctor irrefragabilis et saint bonaventure le doctor seraphicus —, avaient fondé l'école franciscaine ; ils avaient, en effet, subordonné le scire au bene vivere en suivant les traces de saint Augustin et en plaçant Dieu, le Souverain Bien, au centre et de la vie et de la science. Aussi n'est-il pas rare de déceler dans leurs oeuvres l'ascète qui aime le Christ, l'apôtre qui embrase les âmes ou le mystique épris de Dieu. Cette doctrine et cette orientation, dans lesquelles les fils du patriarche séraphique s'avançaient en mettant en lumière l'idéal de leur saint fondateur, le doctor subtilis, grâce à une terminologie plus ferme et plus précise, les développa, les redressa, les perfectionna et les charpenta si bien qu'école scotiste est devenue synonyme d'école franciscaine. Si Duns Scot est plus connu dans le domaine métaphysique et dogmatico-moral, par suite de ses théories personnelles, qu'en spiritualité, et s'il ne nous a laissé aucun traité ascétique ou mystique, il n'en est pas moins nécessaire, parce qu'il fut pendant six siècles le chef de l'école franciscaine, de lui attribuer la place à laquelle il a droit aussi bien dans la théologie spirituelle en général que dans la spiritualité franciscaine en particulier. C'est d'autant plus vrai que les franciscains, qui s'efforcent de servir Dieu selon les principes, les institutions traditionnelles et le genre de vie en usage dans l'ordre séraphique, sont persuadés que l'esprit et l'idéal de saint François se cachent dans l'oeuvre de Scot et qu'on peut y découvrir, mis en relief et étayé par la méthode scolastique, ce merveilleux amour du pauvre d'Assise envers Dieu un et trine (« mon seigneur et mon tout ! »), envers le Verbe incarné et sa mère comme envers le vicaire du christ sur terre. — 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Doctrine. — 4.

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