Auteur : E. LONGPRÉ.
 
Tome 1 - Colonne 1263
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Titre de l'article : BARTHÉLEMY DE BOLOGNE.
Début de l'article :
— B de Bologne entra dans l'ordre de Saint François à une daté inconnue, après avoir étudié les arts à l'Université de Paris. Sous Alexandre IV, en 1255 ou 1259, il se trouve à Anagni où il soutient des controverses avec des hérétiques dénoncés par l'Inquisition. Plus tard, entre 1268 et 1277, il devint maître régent de l'école franciscaine de Paris. Désigné par Nicolas III, le 1er août 1278, pour aller traiter en Orient de l'union des églises grecque et latine avec d'autres légats pontificaux, B. de Bologne ne paraît pas avoir rempli cette mission. En 1279, il assista au chapitre général d'Assise à titre de docteur, comme il est permis de l'inférer des décisions capitulaires sur la question alors agitée de la correction fraternelle et collabora ainsi avec Jean Peckham et Gauthier de Bruges à la rédaction de la décrétale : Exiit qui seminat. En 1282, il se trouve à Bologne en qualité de maître régent de l'école franciscaine. Ministre provincial de Bologne de 1285 à 1288, il résidait encore en cette ville le 16 juillet 1294. Après cette date, il disparait de l'histoire. L'oeuvre du docteur franciscain comprend des Questions disputées conservées toutes dans le ms. Plut. XVII, sin. cod. 8 de la bibliothèque Laurenziana de Florence, neuf Sermons prononcés à Paris et le traité De luce récemment édité par le P. Squadrani, O. F. M., et qui seul intéresse directement la spiritualité. Dans cet opuscule, B. de Bologne entend commenter ces paroles du Sauveur : « Je suis la lumière du monde », Jean, 8, 12. Après avoir établi d'abord que le Christ s'est donné ce titre non sans fondement, il décrit ensuite les sept voies par lesquelles descendent dans l'âme les irradiations surnaturelles, les dispositions requises pour les recevoir avec fruit et enfin les opérations multiples que produit l'illumination intérieure en qualité de lumière et de chaleur. Comme le thème le suggérait, B. de Bologne invoque longuement les théories physiques de la lumière en honneur chez les perspectivistes d'Oxford et fonde sur elles ses considérations morales. Il marque notamment le rôle de l'humilité et des vertus dans la vie intérieure ; avec l'école franciscaine en général, il enseigne une spiritualité affective :...

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