Auteur : VIRGINIO M. COLCIAGO, BARN.
 
Tome 1 - Colonne 1585
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Titre de l'article : BESOZZI (JEAN-PIERRE) Barnabite. 1503-1584.
Début de l'article :
— De noble famille milanaise, il entre à 38 ans dans la congrégation naissante des Clercs réguliers de saint Paul, peu de temps après la mort de saint Antoine-Marie Zaccaria. Il abandonnait sa charge de notaire, et sa femme prenait l'habit des Angéliques de saint Paul (1541). Le nouveau venu allait très vite monter aux plus hautes charges. Premier supérieur général après le fondateur et ses deux compagnons, Morigia et Ferrari, c'est lui qui, dans des circonstances critiques, devait assurer la vie et les premiers développements de sa Congrégation. C'est sous son généralat que le Vénérable C. Bascapé rédigea les Constitutions des Barnabites. Vaillant auxiliaire des évêques, spécialement par les missions de Lombardo-Vénétie, il fut l'intime ami de saint Charles Borromée, auquel il dédia ses principaux ouvrages et par lequel il fut assisté à la mort. Il mourut à la maison mère de saint Barnabé à Milan le 17 juin 1584, vénéré par tous comme un saint. C'est le P. Besozzi qui est le véritable auteur des lettres attribuées à Paola Antonia Negri et publiées sous ce nom : Lettere spirituali della devota Religiosa Angelica Paola Antonia De' Negri milanese, qui ont paru d'abord à Milan, 1564. puis à Rome, 1576. Une traduction française de cette dernière édition a été publiée à Paris, chez Jean Fouet, 1613. Ce sont des considérations sur les diverses solennités liturgiques ou d'autres thèmes ascétiques. De ces lettres, quelques-unes sont datées de 1547 et de 1549, elles remontent à l'époque où Paola Antonia Negri excitait encore l'admiration universelle. Les Lettres écrites par le P. Besozzi étaient envoyées par Paola, soit aux Barnabites, soit aux Angéliques. La publication a été faite à l'insu du P. Besozzi, par les partisans de Paola Antonia, dans le but manifeste de réhabiliter sa mémoire et de tromper le public. Le principal responsable est le P. Folperio. Il fut assez habile pour obtenir l'approbation de la Commission du concile de Trente. L'édition de 1576 est accompagnée d'une Vie de Paola Antonia Negri par le P. Fontana De' Conti ; destinée elle aussi à égarer l'opinion : le minime Hilarion de Coste dans son éloge de Virginie de Negri n'a pas d'autre source que le factum du P. Fontana. (Les Eloges et les Vies des Reynes, des Princesses et des Dames...

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