Auteur : Saturnino LÓPEZ SANTIDRIÁN.
 
Tome 16 - Colonne 213
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Titre de l'article : VALLGORNERA (THOMAS DE), dominicain, 1595-1675.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvre.
1. VIE.
— Tomás de Vallgornera est né, semble-t-il, à Olot, de la famille des marquis de Vallgornera. Il prit l'habit dominicain au couvent de Santo Domingo de Gérone en 1611. Après avoir suivi les cours de philosophie et de théologie à Tortosa, il se fait remarquer comme prédicateur et il est lecteur à l'université de Perpignan de 1624 à 1629. De là il passe à celle de Gérone ; il y est prieur du couvent vers 1632-1635 et reçoit le grade de maître en théologie en 1634. De 1635 à 1637 il est recteur du collège majeur de théologie de Tortosa. Au commencement de la révolte de la Catalogne contre Philippe IV d'Espagne (1641), une partie de la province dominicaine d'Aragon passe sous la domination française et le Maître général de l'Ordre y installa un vicaire général. Après la mort du premier vicaire, Vallgornera lui succède (1642) ; il s'attire l'estime du cardinal Mazarin, ce qui lui vaut le soupçon des Castillans. Cependant les dissensions internes de l'Ordre amènent le changement du Maître général et de nouveaux changements dans les charges libèrent Vallgornera de ses responsabilités (1644). Il retourne à Perpignan jusqu'en 1653, puis vient à Barcelone où il rédige son oeuvre et est censeur des livres jusqu'en 1670. En 1674 il est élu à l'unanimité provincial d'Aragon, mais la mort vient le prendre à Saragosse en 1675.
2. ŒUVRE.
— En 1662 paraît à Barcelone sa Mystica Theologia Divi Thomae, utriusque Theologiae Scholasticae et Mysticae Principis (442 p. in-fol.) et l'opuscule De Rosario B. Mariae Virginis (16 fol.), pieuses méditations tirées de la Bible et des Pères. La Mystica Theologia est bientôt rééditée en 1665, avec 85 p. d'additions. 214 J.-J. Berthier en assure les rééditions de Turin, 1890 et 1911 ; cette dernière diffère de celle de 1890 par un Monitum plus développé. Dans ces 2 éd. de Berthier, les additions de l'éd. de 1665 sont regroupées en appendice ; Berthier, à la suite de J. Échard, pense en effet qu'en 1665 Vallgornera est déjà mort et que ces additions ont été intercalées dans son texte par le nouvel éditeur. La réédition de 1665...

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