Auteur : Jean-Marie LE MAIRE.
 
Tome 16 - Colonne 220
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Titre de l'article : VALTORTA (MARIE), laïque, 1897-1961.
Début de l'article :
— Marie Valtorta est née à Caserta (Italie) le 14 mars 1897. Son père étant sous-officier de carrière, la famille dut se déplacer au fur et à mesure des affectations différentes (Caserta, Faenza, Milan, Voghera, Florence, Reggio Calabria et enfin Viareggio). Le père, qui mourut en 1935, était pieux et aimera fort sa fille. Quant à la mère † 1943, professeur de français, elle était agnostique ; elle n'aimera pas sa fille, qui ne pouvait remplacer un fils mort très jeune. Maria fut mise en nourrice et fut quasiment abandonnée par sa mère. En 1917 elle est infirmière à l'hôpital militaire de Florence. En 1920 un « petit délinquant » la blesse d'un coup de barre de fer sur les reins ; ce traumatisme est à l'origine d'une infirmité qui ira se développant. Maria fut deux fois fiancée, mais sa mère empêcha le mariage. En 1921, elle commence à expérimenter d'étranges phénomènes psychiques. Puis l'infirmité augmente ; elle sort de chez elle pour la dernière fois en 1933. En 1935 elle connaît Marta Diciotti, la future « auditrice » de ses écrits et sa meilleure amie. Elle meurt à Viareggio le 12 octobre 1961, ayant gardé le lit depuis 1943. Très jeune encore, vers sa cinquième année, les Ursulines de la Via Lanzoni à Milan, chez qui elle est écolière, l'orientent vers la présence de Dieu en elle. Dans cette recherche, la contemplation d'une statue du Christ mort devait ensuite bouleverser sa sensibilité, et l'expérience sera renouvelée chez elle par la présence d'un crucifix très évocateur des souffrances physiques du Crucifié. Maria lut beaucoup de mystiques : Catherine de Sienne, à laquelle sera emprunté le thème du sang, Marie d'Agreda, Thérèse de Lisieux (elle lit l'Histoire d'une âme en 1925), Gemma Galgani, Thérèse d'Avila et Jean de la Croix. L'oeuvre de M. Valtorta comporte environ 15 mille pages autographes (122 cahiers) écrites surtout de 1943 à 1947, et aussi de 1948 à 1951. On y trouve une Autobiografia écrite en 1943 sur ordre de son confesseur, le servite R.M. Migliorini (éditée à Isola del Liri, 1981) et des récits tournant autour de 221 l'Écriture sainte et provenant de ses visions. La majeure partie concerne la vie de Jésus et a été éditée sous le titre Il Poema dell'Uomo-Dio...

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