Auteur : Henri TIHON.
 
Tome 16 - Colonne 353
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Titre de l'article : VEKEN (FEKEN, WEKEN, VEKENUS ; FRANÇOIS VAN DER), jésuite, 1596-1664.
Début de l'article :
— Né à Anvers le 21 juillet 1596, François van der Veken entre dans la Compagnie de Jésus en 1613. Après son noviciat il étudie la philosophie et enseigne la poésie durant deux années à Anvers. Il fait sa théologie à Louvain, où il est ordonné prêtre en 1624. Ensuite il enseigne la philosophie à ses jeunes confrères à Louvain (1624-1627). Après sa troisième année de probation, il est envoyé à Cologne (1629) : il y enseigne durant 28 ans la philosophie puis la théologie ; il est docteur en théologie en 1631. A Cologne, van der Verken resta en correspondance hebdomadaire avec ses confrères flamands ; bien informé par d'illustres correspondants, confident du nonce à Cologne Fabio Chigi, ses lettres sont des sources précieuses pour l'histoire de ce temps. D'autre part, il fut chargé par Chigi de surveiller l'impression de la bulle d'Urbain VIII In eminenti (1643) ; il y introduisit deux corrections de forme qui devinrent des arguments d'opposition à la bulle pour les « antibullistes » jansénistes. La correspondance avec Chigi est à la Bibl. Vaticane (fonds Chigi) ; celle avec les jésuites flamands, à la Bibl. Royale de Bruxelles ; cf. la notice de Willaert. En 1644, l'intervention du nonce Chigi empêcha le Père général des Jésuites de renvoyer van der Veken dans les Pays-Bas, en raison de heurts provoqués par ses écarts de langage et de son existence quelque peu en marge de la discipline et de l'ascèse religieuses. En 1659, van der Veken fut appelé à Rome par l'ancien nonce Chigi devenu Alexandre VII ; il y fut théologien de la Pénitencerie. Il mourut à Rome le 25 avril 1664. A côté de sa correspondance dont nous avons dit l'intérêt, van der Veken a laissé deux ouvrages de théologie : Tractatus scholastici de simplicitate et libertate divina (Cologne, 1648, 345 p.) qui commentent les q. 3 et 19 de la Ia de la Somme 354 théologique de Thomas d'Aquin, et Disputationes theologicae de Deo uno et trino (Cologne, 1655, 616 p. in-fol.), qui commentent les q. 1-44 de la même Ia. Il composa encore plusieurs ouvrages de piété destinés surtout aux prêtres ; ils sont rédigés en latin et publiés tous à Cologne. Son In canonem

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