Auteur : Alberto PACHO.
 
Tome 16 - Colonne 361
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Titre de l'article : VENEGAS (BASILE, ALEXIS), laïque, † 1562.
Début de l'article :
— Venegas est né à Tolède ; il l'affirme lui-même comme témoin dans un procès à Beteta en 1538, sans préciser la date de sa naissance, qu'on peut fixer vers 1499-1500. Son prénom était Basilio, mais il utilisa davantage celui d'Alejo. Il appartenait à une famille noble ruinée ; toute sa vie il sera pauvre, en dépit de son travail d'enseignant. Il était le fils d'Inés del Busto ; nous ignorons le nom de son père. Il se maria avec Marina Quijada, de famille humble et qui ne savait pas même signer son nom. Il eut d'elle douze enfants ; l'un d'eux est peut-être le jésuite Miguel de Venegas qui enseigna à Lisbonne autour de 1556. Venegas avait étudié à l'école cathédrale et à l'université de Tolède ; il fut disciple de l'humaniste Alonso Cedillo. Après ses études couronnées par un doctorat, on le trouve en 1544 professeur à l'école de grammaire de la ville, mais on ignore combien d'années durèrent ce séjour et cet enseignement. Venegas voua sa vie à l'enseignement, en particulier à l'université de Tolède où il fut l'auxiliaire de son maître Cedillo, qui fait son éloge. Le cardinal Alonso Manrique de Lara le nomma censeur des livres. On peut aussi conclure de divers documents que Venegas vécut un temps indéterminé (mais avant 1537) dans la maison et au service de Diego Hurtado de Mendoza, comte de Mélito ; c'est pour consoler sa veuve qu'il rédigera son principal ouvrage, l'Agonía del tránsito de la muerte. Venegas prit le parti des Jésuites lorsqu'ils furent attaqués par M. Cano. Il maintint d'étroites et cordiales relations avec le groupe des humanistes formé par Alvar Gómez, Luis Cadenas, les frères Juan et Francisco Vergara, qui donnèrent des appréciations louangeuses et admiratives de son Agonía. Sa mort se situe entre le 1er et le 8 août 1562 ; le 1er il signe son testament, le 8 on procède à l'inventaire de ses quelques biens. La vie de Venegas n'a pas fait l'objet d'une biographie. Ce qu'on connaît de lui provient des éditions de ses livres, des bibliophiles (ainsi A. de Capmany y Montpalau, Teatro 362 crítico de la elocuencía española, t. 2, Madrid, 1786, p. 212-17 ; B.J. Gallardo, Ensayo...

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