Auteur : Adolfo ROBLES SIERRA.
 
Tome 16 - Colonne 395
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : VERDÚ DE SANZ (BLAISE), dominicain, 1565-1620.
Début de l'article :
— Verdú de Sanz aurait besoin d'une bonne étude qui permette de bien situer son influence intellectuelle et spirituelle. Il naît à Catí (évêché de Tortosa) et est baptisé le 22 octobre 1565, comme il l'écrit lui-même dans une de ses oeuvres. Vers 1578 il est étudiant à l'université de Valence, en philosophie et peut-être aussi en médecine, car un sien neveu le dit être condisciple des docteurs Villena, Martí et Salat, qui sont professeurs de l'université à partir de 1596. Le 3 avril 1585, il prend l'habit dominicain au couvent Santo Domingo de Valence ; il y sera disciple de J.B. de Lanuza, futur évêque d'Albarracín, ce qui le met en rapport avec l'école spirituelle de saint Luis Bertrán. Après sa théologie et ordonné prêtre, il enseigne en 1592 et 1593 les « Sumulas y Quaestiones » à l'université de Valence ; sa première oeuvre imprimée en est le fruit : Disputationes de rebus universalibus (Valence, 1593). Ses dons intellectuels et ses qualités pédagogiques le font assigner au couvent de Tarragona, où il enseigne la philosophie et la théologie, et commence aussi à se signaler comme prédicateur. De Tarragona, il passe au collège impérial de San Jaime y San Matías de Tortosa, où il sera recteur et nommé lecteur du diocèse — ce qui implique qu'il donne un cours quotidien sur les saintes Écritures dans la chaire de la cathédrale. 396 Une maladie et une longue convalescence (1604-1605), en l'éloignant de l'enseignement, lui permettent d'écrire sur des sujets spirituels : « Je fis ces livres lors d'une longue convalescence, quand je ne pus m'occuper des choses scolastiques. J'accomplis ainsi un voeu que j'avais fait lors de ma maladie à saint Raymond et à sainte Madeleine » (Prologue de ses Lágrimas de la Magdalena…). Les Actas du chapitre provincial de 1606 le disent « Presentado » en théologie ; en 1608 il est promu maître en théologie par le général de l'Ordre Xavierre. Ses talents dans le domaine du gouvernement le firent intervenir en diverses affaires aux côtés du prieur du couvent de Barcelone et lui permirent de lier une étroite amitié avec son confrère Isidoro Aliaga, évêque d'Albarracín, puis de Tortosa et enfin en 1612 de Valence, et avec Andrés Roig, vice-chancelier du Conseil suprême...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 4 pages.