Auteur : Pierre SEROUET.
 
Tome 5 - Colonne 1057
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Titre de l'article : FRANÇOIS DE SALES (saint), évêque de Genève, 1567-1622.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Fondation de la Visitation. — 3. Œuvres. — 4. Direction spirituelle. — 5. Expérience mystique. — 6. Synthèse spirituelle. — 7. Sources et influence.
1. VIE
De la jeunesse à l'épiscopat (1567-1602).
— François de Sales naquit le 21 août 1567 au château de Sales, en Thorens (Savoie). Il était l'aîné de dix enfants. Son père, François de Boisy, et sa mère, Françoise de Sionnaz, le firent baptiser le 28 août sous les prénoms de François-Bonaventure, en même temps qu'on lui restituait le nom de Sales, autrefois porté par ses ancêtres paternels. Très tôt, 1058 l'éducation religieuse de François fut confiée au chapelain du château, Jean Déage † 1610, qui accompagnera son pupille en tous ses voyages et séjours aux universités, et, devenu chanoine de Genève, se considérera toujours comme le mentor de son évêque. En 1574, François commence ses études au collège de la Roche et, en 1576, à celui d'Annecy. Son père décide de les lui faire continuer à Paris et le confie, en septembre 1582, aux jésuites du collège de Clermont. Il y étudie les « arts », puis, dès 1584, la philosophie. Se souvenant qu'à l'âge de onze ans (septembre 1578) il a reçu la tonsure, ce qui alors n'engageait pas l'avenir, il consacre ses loisirs à prendre un premier contact avec la théologie. C'est au collège de Clermont, à partir de décembre 1586, que François subit une terrible tentation de désespoir, dont il triomphe par un acte héroïque d'abandon (Œuvres, t. 22, p. 19-20) et le voeu de réciter le chapelet tous les jours. La guerre civile ayant éclaté à Paris, François, rappelé à l'été de 1588, entreprend l'étude du droit à Padoue « pour plaire à mon père » et poursuit l'étude de la théologie pour « me plaire à moi-même » (confidence au chanoine François de Ronis). A Padoue, il aura quelque temps pour directeur le jésuite Antonio Possevino (1534-1611) et il découvrira le livre du théatin Laurent Scupoli † 1610, le Combattimento spirituale (1589), qu'il portera constamment « dans sa pochette » et qui...

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