Auteur : Augustin DEVAUX.
 
Tome 16 - Colonne 1216
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Titre de l'article : VOLLAND (GABRIEL),
Début de l'article :
chartreux, 1823-1900. — Gabriel Volland naquit à Heyrieux (Isère) le 19 septembre 1823. Après des études au séminaire de Grenoble, il venait d'être ordonné prêtre quand il prit l'habit à la Grande Chartreuse le 20 septembre 1849. Son noviciat n'alla pas sans problèmes, de santé 1217 surtout, et fut prolongé : sa première profession n'eut lieu que le 6 octobre 1851. En 1856 il était envoyé à la chartreuse de Padula près Salerne (Italie), mais deux ans plus tard un tremblement de terre obligea à réduire la communauté et il revint pour quelques mois à la Grande Chartreuse, avant d'être affecté à la chartreuse de Valbonne près Pont-Saint-Esprit (Gard). Il fut nommé maître des novices de cette importante maison en 1862 et dorénavant toute sa vie allait être remplie par des charges spirituelles. Dès 1863 il était transféré comme maître des novices à Bosserville près Nancy, dont le prieur venait d'être élu général de l'ordre. Celui-ci l'appela en 1865 auprès de lui comme « scribe » (secrétaire général), mais Volland n'était pas fait pour les fonctions administratives et, au bout de six mois, il devenait vicaire (sous-prieur) de la maison-mère. Il le resta jusqu'en 1879, avec une interruption de quelques mois (1868) qui le ramena à Bosserville avec la même charge. C'était désormais une personnalité importante dans son ordre, plusieurs fois élu comme définiteur lors des chapitres généraux. En 1879, il fut nommé vicaire, c'est-à-dire, selon le droit contemporain, à la fois supérieur, chapelain et confesseur des moniales chartreuses de Beauregard près Voiron (Isère), d'où il passa en 1883 avec la même charge chez celles du Gard (Somme). Il continuait cependant à être élu définiteur général aussi souvent que la législation le permettait, soit un chapitre sur deux, et de 1883 à 1885 il fut de plus visiteur d'une des provinces de France. Le chapitre général de 1897 le déposa à cause de ses infirmités et il vint loger à la Correrie de la Grande Chartreuse, qui servait d'infirmerie. Il y mourut saintement le 24 janvier 1900 et le chapitre général suivant reconnut en lui un parfait chartreux en joignant la mention « laudabiliter vixit in ordine » à l'annonce de son décès. En 1876 il avait publié un livret anonyme : La Méditation quotidienne proposée aux...

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