Auteur : Irénée NOYE.
 
Tome 16 - Colonne 1276
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Titre de l'article : VOYON (JOSEPH DE ; DEVOYON),
Début de l'article :
prêtre, 1709-1790. — Né à Limoges le 6 octobre 1709 dans une famille de magistrats, Joseph de Voyon fut élève des Jésuites, puis du séminaire diocésain. Prêtre en 1734, reçu dans la Compagnie de Saint-Sulpice, il fut professeur de théologie à Orléans ; il y recueillit les souvenirs sur un jeune prêtre Orléanais mort en 1732, modèle de zèle pastoral et de charité, l'abbé Santerre, dont il composa la Vie (1747). En 1744, il fut nommé au séminaire de Lyon, qu'il quitta, ainsi que la Compagnie de Saint-Sulpice, après 1750 pour rentrer dans son diocèse. Chanoine de la cathédrale de Limoges, il devint en 1767 supérieur des missions de cette ville et en 1771 vicaire général. Spécialement adonné au ministère auprès des jeunes écoliers, il accomplit aussi des recherches en histoire religieuse locale. Il mourut subitement le 13 avril 1790. En plus d'écrits relevant de ses fonctions de vicaire général (Lettres sur les divertissements publics, Limoges, 1774 ; Instructions sur les péchés de la langue et les capitaux, 1789), Voyon publia quelques ouvrages touchant la spiritualité : Traité des tentations, Lyon, 1774 ; Manuel des dévots à la sainte Vierge Mère de Dieu, Lyon, 1784 ; Prières chrétiennes, Limoges, 1788 ; Motifs et moyens pour profiter des retraites spirituelles, Limoges, sans date. On lui a attribué le Traité de la perfection ecclésiastique, 2 vol., Lyon, 1747, que le libraire de la seconde édition (1759) rend au jésuite Nicolas Belon (DS, t. 1, col. 1359) ; il semble que Voyon ait été responsable des deux éditions, puisque la première comporte comme « troisième partie » la Vie de M. Santerre, qui est bien de lui, et que la seconde, après huit chapitres nouveaux (t. 1, ch. 5-7,14, 23 ; t. 2, ch. 1-2,8), a une dédicace signée « Devoyon, chanoine de l'église de Limoges ». Les deux auteurs (puisque la part du second n'est pas négligeable) y présentent la doctrine classique de la sainteté requise du prêtre pour son ministère, et des moyens à prendre. On remarque une vigoureuse critique des excès de la morale sévère autant que de la morale relâchée, et un plaidoyer final pour l'union entre ecclésiastiques et religieux. Les développements sur...

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