Auteur : Adolar ZUMKELLER.
 
Tome 16 - Colonne 1278
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Titre de l'article : VRIE (VRYE ; THEODERICUS, DIETRICH, DIT DE WESTPHALIE OU D’OSENBRUGE, OSNABRÜCK),
Début de l'article :
ermite de Saint-Augustin, vers 1370-après 1434. — Prédicateur considéré et auteur spirituel, « vir magnae scientiae et sanctitatis » (Schiphower, p. 172), Theodericus Vrie naquit vers 1370 et mourut après 1434. Il entra jeune homme dans l'Ordre des Augustins à Osnabrück. Il arrêta ses études au grade de lecteur. Longtemps il donna des leçons de théologie dans les couvents augustins de Himmelpforten, près de Wernigerode, et Osnabrück. De 1416 à 1418 il participa comme prédicateur au concile de Constance ; en 1419 il siégea au chapitre général des Augustins à Asti, lequel rendit à l'Ordre son unité après le grand schisme. Ensuite Vrie alla s'établir dans la province de l'Ordre du Rhin inférieur, et reprit ses leçons de théologie pendant les années suivantes, peut-être au studium de Cologne. Encore vers 1434 il se consacrait à des travaux scientifiques. La date et le lieu de sa mort sont inconnus. Comme « lector de porta celi », il écrivit un ouvrage ascético-mystique intitulé Hortulus virginitatis (Munich, Clm 8335, fol. 343-387). Dans la dédicace à une religieuse nommée Urderuna, il présente son oeuvre comme un « speculum ad purgandum anime oculum » (fol. 343ra). En cinq distinctiones d'au moins treize capitula, il donne ses conseils spirituels en vue de la culture de l'hortulus conclusus (Cant. 4,12) qu'est l'âme consacrée à Dieu. Il faut se garder de confondre cet ouvrage avec son autre écrit au titre presque semblable : Hortus virginis (Osnabrück, Ratsgymnasium Dep. 58 d, C.VI, de 1414, fol. 56ra-139ra). Celui-ci offre trente-deux Sermones de beata virgine, « in iuventute sua compilati », et prononcés en partie devant le clergé, en partie devant le peuple. Ses deux sermons conciliaires (édités en 1970 dans Analecta Augustiniana, t. 33), composés entre les étés 1416 et 1417, révèlent un prédicateur avisé de la Réforme : la mission du concile consiste à faire preuve de miséricorde envers l'« ecclesia desolata et dudum afflicta », tout en rénovant l'Église et en élisant un pape vraiment réformateur (loco cit., p. 58 sv). Vrie fustige la direction tyrannique de bon nombre de prélats, leur amour de l'argent et leur...

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