Auteur : M. TH. DISDIER.
 
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Titre de l'article : ANTOINE MELISSA.
Début de l'article :
— Moine grec et écrivain ascétique du XIe siècle. Antoine de Byzance, surnommé Melissa par Combefis et par les historiens de la littérature ecclésiastique, du titre de l'un de ses ouvrages, parce qu'il a butiné, à la manière de l'abeille, ce qu'il trouvait de meilleur dans les auteurs qu'il lisait, semble avoir mené la vie monastique à Constantinople sous l'empereur Alexis Ier Comnène. Dans cet ouvrage, en effet, il lui arrive de citer Théophilacte, archevêque d'Acrida (Bulgarie), qui mourut à la fin du XIe siècle. Par ailleurs lui-même se trouve cité dans les éclogues ascétiques attribuées à Jean d'Antioche qui écrivait vers 1088. Au reste, nous ignorons tout de sa vie. Son oeuvre littéraire connue n'est ni abondante ni très personnelle. Le recueil, intitulé Melissa, est un florilège d'extraits bibliques, patristiques et profanes, à la manière des Loci communes qui nous sont parvenus, à tort ou à raison, sous le nom de saint Maxime le Confesseur. Il est divisé en deux livres et cent soixante-seize titres ou chapitres, groupant chacun, autour d'un sujet moral, les autorités qui ont paru d'un plus grand poids à l'auteur. La traduction latine de Conrad Gesner parut conjointement avec le texte grec à Zurich en 1546, in-fol. La Melissa s'y trouvait mélangée à des extraits de saint Maxime et unie au traité de Théophile d'Antioche à Autolicus. Jean Ribitte publia séparément une nouvelle traduction latine, Anvers, 1560, in-12. On trouve le texte grec et la traduction latine dans les éditions de Stobée, Francfort, 1581, in-fol. ; Lyon, 1608, in-fol., et au t. II de l'édition de saint Maxime, par Combefis, Paris, 1675. Migne (cf. PG., t. CXXXVI, col. 765-1244) a reproduit le texte grec, sans les extraits de saint Maxime, de l'édition de Gesner, avec la traduction latine de Jean Ribitte sous ce titre : Antonii monachi cognomento Melissae Sententiae sive Loci communes ex sacris et profanis auctoribus collecti, titre mieux précisé par les anciens éditeurs qui formulaient ainsi : Libri duo locorum communiun seu sententiarum de virtutibus et vitiis. J. Sakkelion a publié dans le ∆ελτίoυ τής ίoτoριxής xαί έθυoλoxής έταιρίας...

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