Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 5 - Colonne 100
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Titre de l'article : FARRÉ (THÉRÈSE-DOMINIQUE) fondatrice des dominicaines gardes-malades de Bourg, 1830-1894.
Début de l'article :
— Marie-Thérèse Farré naquit le 28 mars 1830, à Lyon. Son père, maître-cordonnier, s'installa peu après à Bourg-en-Bresse (Ain) et c'est dans cette ville que la plus grande partie de la vie de Marie-Thérèse se déroula. Une union très profonde l'unissait à son père et dut favoriser son éveil précoce à la vie intérieure. Après cinq années d'école à Bourg, Marie-Thérèse, âgée de 12 ans, est mise au travail et, à la mort de son père (1849), elle assure seule le gagne-pain de la famille ; elle y use sa santé. Très tôt, elle fut favorisée de grâces spéciales ; à sa première communion (1841), elle se consacre à Dieu ; durant les années 1852-1856, elle traverse une période de grand recueillement intérieur semé de grâces mystiques qui la fortifient et la conduisent progressivement au projet d'une fondation charitable ; après une première tentative, elle groupe trois jeunes filles de Bourg avec l'intention de gagner les âmes à Dieu en servant gratuitement les malades à domicile et en ne vivant que d'aumônes (septembre 1860) ; elle choisit alors le nom de Thérèse-Dominique. Entrée 101 dans le tiers-ordre séculier dominicain en 1855, elle oriente sa fondation vers la famille dominicaine. La première rédaction des constitutions est approuvée par l'évêque de Belley, P.-H. de Langalerie, le 17 août 1865, et un bref de Rome institue en mai 1872 la congrégation des soeurs dominicaines du très saint et immaculé coeur de Marie. Entre-temps, la mère Farré avait fondé un second couvent à Loudun (1869) ; la congrégation ne se développe pas davantage de son vivant. A partir de 1870, époque à laquelle elle s'offre en victime pour l'Église et la France, l'état de santé de la fondatrice se détériore progressivement ; elle vivra encore vingt-quatre ans, à l'état de « ruine », sans cependant cesser d'instruire ses soeurs, de gouverner, de travailler au service des malades. Elle meurt le 21 janvier 1894. Thérèse-Dominique Farré laisse un Directoire spirituel pour sa congrégation (Bourg, 1872) ; la Vie (2 vol., Clermont-Ferrand, 1898) écrite par A.-M. Meynard o p, son directeur, est la source principale sur sa vie spirituelle ; elle donne de larges extraits des écrits non édités de Th.-D. Farré (notes de retraites, t. 1, p. 263-289 ; journal, t. 1, p....

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