Auteur : Daniel STIERNON.
 
Tome 10 - Colonne 6
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Titre de l'article : MACAIRE CHRYSOKÉPHALOS, métropolite, † 1382.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
—Michel Chrysoképhalos (« Tête d'or », patronyme et non sobriquet, bien que le terme se prête à de pertinents jeux de mots, cf PG 150, 169-170 ; Giannelli, Codices.., p. 231) est né vers 1300, sans doute à Constantinople. C'est là qu'il embrassa la vie monastique sous le nom de Macaire, entre juillet 1327 et juin 1328, probablement dans un des trois monastères dédiés à la Sainte Trinité (cf PG 150, 173, 1e ligne). En 1336, il est élu au siège métropolitain de Philadelphie (Lydie). Dans la controverse barlaamite, son attitude, d'abord indécise, rejoint vite les positions de l'Église officielle, tout en restant critique à l'égard de certaines formules pseudopalamites, comme « déités plurales », « divinité supérieure et inférieure » (cf Vaticanus gr. 1111, f. 237v). On le voit porter ou recevoir à cette époque les titres de « juge général des Romains » (= Byzantins) et de « didascale oecuménique ». Personnage considérable auquel les patriarches de Constantinople confient divers mandats, il dit avoir bénéficié en rêve de grâces mystico-hiérurgiques où semble percer son aspiration à la dignité patriarcale (Manoussakas, p. 12, 17-18). Après la déposition de Calliste 1er (14 août 1353), il fut l'un des trois candidats élus par le synode 7 et présentés à l'empereur, qui lui préféra un palamite inconditionnel, Philothée (cf A. Failler, La déposition du patriarche Calliste 1er.., dans Revue des études byzantines, t. 31, 1973, p. 99). Sa métropole (levait à sa « théophilie » d'être restée un bastion « imprenable » (Miklosich et Müller, n. 257, p. 510) ; cependant, en 1352, Macaire dépêcha à la cour pontificale d'Avignon une légation d'archontes philadelphiens pour solliciter un secours militaire contre les turcs (Schreiner, p. 401-403). Il mourut au terme d'un épiscopat long de quarante-six ans, au mois d'août 1382. Notice précise avec renvoi aux sources (notamment Fr. Miklosich et J. Müller, Acta diplomatica graeca medii aevi sacra et profana, t. 1, Vienne, 1860) par R. Walther...

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