Auteur : Irénée NOYE.
 
Tome 5 - Colonne 1616
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Titre de l'article : FYOT DE VAUGIMOIS (CLAUDE), sulpicien français, 1689-1758.
Début de l'article :
— Né à Dijon, le 31 août 1689, fils du président aux requêtes du Parlement de Bourgogne, Claude Fyot entra au séminaire Saint-Sulpice de Paris en 1705. On ignore la date de son ordination et ses premières fonctions ecclésiastiques. Admis dans la Compagnie de Saint-Sulpice en 1714, licencié de Sorbonne en 1716, docteur en 1718, il enseigna la théologie au séminaire Saint-Irénée de Lyon à partir de 1716. L'archevêque François-Paul de Neuville le fit nommer supérieur de ce séminaire en 1721, charge qu'il remplit jusqu'à sa mort, le 15 octobre 1758. On a évoqué (article CRÉTENET, DS, t. 2, col. 2535-2536) les difficultés surgies à Lyon entre les sulpiciens et les joséphistes. Vaugimois fut longtemps en butte aux attaques des Nouvelles ecclésiastiques, qui relevaient tous les actes de sa vigilance envers le jansénisme. Quelques ouvrages montrent la place tenue par le supérieur dans le séminaire et dans le diocèse : Catéchisme, instructions et prières pour le jubilé, Lyon, 1734 ; Nouveau recueil de cantiques spirituels à l'usage des missions et catéchismes (1735 ?), 3e éd., Lyon, 1740 ; Catéchisme pour le jubilé de 1745 ; le Règlement général du séminaire de Mgr l'archevêque de Lyon, s d ; ses Prières et pratiques du Séminaire Saint-Irénée de Lyon, Lyon, 1739 (repris comme Petit manuel, Lyon, 1825, 1833), contiennent notamment « une conduite et méthode pour l'oraison mentale » et un petit guide de la « communication avec le directeur ». Ses programmes de formation spirituelle et de « règle de conduite » des clercs abondent en détails fort instructifs sur la situation du clergé. Outre un opuscule, La dévotion aux saints anges, Lyon, 1738, on lui doit surtout deux recueils de méditations. Les entretiens abrégés avec Notre-Seigneur Jésus-Christ avant et après la sainte Messe pour les prêtres, en 4 volumes, Lyon, 1721-1729 (1740, 1746 ; éd. revue et simplifiée en 3 vol. par A.R. Devie, Lyon, 1843 et 1852 ; DS, t. 3, col. 652). L'auteur puise largement dans les écrits des Pères et les traités ascétiques récents et propose au clergé « une espèce de tradition capable de lui inspirer les sentiments les plus religieux pour...

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