Auteur : Henri de GENSAC.
 
Tome 10 - Colonne 46
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Titre de l'article : MAC CARTHY (NICOLAS TUITE de), jésuite, 1769-1833.
Début de l'article :
— Issu d'une noble maison irlandaise, Nicolas de Mac Carthy naquit à Dublin le 19 mai 1769, alors que son père projetait d'émigrer sur le continent pour fuir l'intolérance dont pâtissaient les catholiques. La famille s'installa en 1773 à Toulouse et Nicolas fit à Paris d'excellentes études ; se destinant à l'état ecclésiastique, il fut interrompu dans sa théologie par les événements de 1789 et revint à Toulouse où il mena une vie de prière, de travail et d'action charitable. Ordonné prêtre à Chambéry en 1814, il commença tout de suite une brillante carrière de prédicateur ; pressenti en 1817 pour l'évêché de Montauban, il refuse et entre en 1818 au noviciat des jésuites de Montrouge. Après une brève formation, il est de nouveau appliqué à la prédication en de nombreuses villes de France ; il donne aux Tuileries l'avent de 1819 et le carême de 1826. Appelé à Rome après la révolution de 1830, il séjourne en 1833 dans l'Italie septentrionale ; une courte maladie l'emporte peu après le carême prêché à Annecy (3 mai 1833). On compte, de 1833 à 1868, une dizaine d'éditions de ses Sermons (3 ou 4 vol., Lyon et Paris) ; il y eut des traductions allemande, anglaise, espagnole, italienne. Les textes publiés ne représentent qu'une infime partie de ce qu'a prononcé Mac Carthy ; mais peut-être rassemblent-ils tout ce qu'il avait écrit, car il éprouvait une peine extrême à composer. Sa vaste culture, sa mémoire, ses dons d'orateur et l'ardeur de son zèle, qui attiraient un large public, justifiaient une préparation n'allant pas jusqu'à l'ultime rédaction ; celle-ci lui fut tout de même imposée, en certains cas, par ses supérieurs. Les sermons contenus dans le quatrième volume proviennent de notes d'auditeurs ; cependant il est possible que l'on ait arrangé aussi quelque peu, dans les volumes précédents, les papiers de Mac Carthy. En tout cas ses écrits donnent une idée approximative seulement des sermons prononcés (cf J. Burnichon, Histoire d'un siècle, 1814-1914, t. 1, p. 214-216). Les éditeurs ne se soucient pas souvent de dater et de situer ces pièces qu'ils répartissent assez arbitrairement ; les références de Rivière à l'Ami de la religion et du roi permettent de rectifier...

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