Auteur : Mario SCADUTO.
 
Tome 10 - Colonne 74
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Titre de l'article : MAGGIO (LAURENT), jésuite, 1531-1605.
Début de l'article :
— Lorenzo Maggio naquit à Brescia d'une famille noble. Après ses études d'humanités, il accompagna à Vienne son oncle, Girolamo Martinengo, nonce de Jules III auprès du roi Ferdinand de Habsbourg (1550-1554). Les rapports amicaux du prélat avec les jésuites de Vienne (par délégation de saint Ignace, il reçut la profession solennelle de Nicolas Lanoy) furent à l'origine de l'attrait de son neveu pour la compagnie ; cet attrait aboutit « sous l'impulsion » de Karl Grim, ministre du collège, à son entrée définitive au noviciat romain le 7 mars 1555, à la fin des Exercices spirituels (Fontes narrativi, t. 1, p. 688, 691). « Jeune homme accompli » (Epistolae, t. 10, p. 434), vite appelé à assumer des responsabilités de gouvernement et des missions de confiance, Maggio fut l'un des artisans du premier demi-siècle de la compagnie. Recteur du collège germanique (1557-1561), alors qu'il étudiait lui-même la théologie au collège romain, les urgences 75 du collège de Vienne (1563-1566), puis celles plus importantes de la province d'Autriche, qu'il gouverna de 1566 à 1578, inaugurèrent ses futures fonctions. En 1579-1580, il est visiteur de la province de Pologne, puis nommé assistant de Cl. Aquaviva par la quatrième congrégation générale (1581-1594). Il voyagea beaucoup en qualité de visiteur des provinces de France (1587-1588), de Milan (1588), d'Autriche (1594-1596). De 1596 à 1599, il fut provincial de la Vénétie ; puis de nouveau il fut envoyé en mission en France (1599-1604). Il mourut à Home le 25 octobre 1605. Avec Martinengo, Maggio avait appris l'art de traiter les affaires délicates dans lequel l'« oris dignitas », la distinction, la maturité de jugement et le talent ont leur importance. Il sut ainsi se faire agréer des papes, des empereurs, des rois et des hommes d'Église, comme Hosius et Bérulle, à qui il donna à Verdun une retraite spirituelle (1602). Très recherché comme conseiller, il eut à coeur de s'assurer la confiance de ses subordonnés, gardant avec eux des rapports simples et étroits, même par lettres, au cours de ses absences. Ses longs voyages s'accompagnaient toujours de prédications, en rapport avec la nature des affaires à lui confiées. Les journées du visiteur se passaient en colloques, soit individuels, soit...

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