Auteur : Maur COCHERIL.
 
Tome 10 - Colonne 227
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Titre de l'article : MANRIQUE (ANGE), cistercien et évêque, 1577-1649.
Début de l'article :
— Pedro Medina Manrique naquit à Burgos le 28 février 1577. Fils de Diego de Medina Cisneros et de Maria Manrique, il appartenait par sa mère à la famille d'Alfonso Manrique † 1538, archevêque de Séville et inquisiteur général. A treize ans, il est au collège de Santiago d'Alcala de Henares fondé par sa famille ; les cisterciens de la congrégation de Castille possédaient un collège dans la ville ; deux des tantes de Manrique étaient cisterciennes à San Bernardo de Burgos. A quinze ans, Manrique prit l'habit cistercien au monastère de Huerta, le 9 avril 1592 ; il reçut le nom d'Angel. Profès le 18 avril 1593, il étudie la philosophie au monastère de Meira (Galice), puis la théologie au collège cistercien San Bernardo de Salamanque. Maître en théologie le 7 novembre 1613, il est en 1615 préfet des étudiants de San Bernardo. En 1621, il occupe la chaire de philosophie morale. Quatre fois abbé du collège de Salamanque, il est en même temps conseiller et définiteur de la congrégation de Castille, puis abbé général (1626-1629). Le 16 avril 1636, il est nommé prédicateur du roi par Philippe IV et continue entre-temps à enseigner à Salamanque. Nommé au siège épiscopal de Badajoz, il en prend possession le 10 septembre 1645. Agé et malade, il se donna à l'administration de son diocèse. « Il fut très charitable et, après avoir visité son diocèse et présidé le synode de 1648, il mourut (à Badajoz) le 28 février 1649 » (Lozano). Malgré ses charges, Manrique fut un infatigable prédicateur et un écrivain fécond. Tous ses ouvrages n'ont pas 228 été édités ; certains, signalés par Muñiz, n'ont pas été retrouvés ; la plupart sont des in-folio qui montrent une belle puissance de travail. Nous omettons ici les discours de circonstances et les oraisons funèbres. En espagnol : 1) Láurea evangélica, Salamanque, 1605 ; une dizaine d'éd. (trad. franç. par J. Baudoin, Paris, 1612). — 2) Santoral cisterciense, Burgos, 1610. — 3) Sermón de la Beatificación de S. Ignacio, Salamanque, 1610. — 4) Meditaciones para los días de la Quaresma, Salamanque, 1610. — 5) Meditación del Martirio espiritual que padecia la Virgen Santísima en la pasión de su Hijo, Salamanque, 1612. — 6) Santoral y Dominical cristiano...

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