Auteur : Isaias RODRIGUEZ.
 
Tome 10 - Colonne 546
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Titre de l'article : MARIE-ANTOINETTE DE JÉSUS, carmélite déchaussée, 1700-1760.
Début de l'article :
— Maria Antonia naquit à El Penedo (Pontevedra), le 4 octobre 1700, de Manuel Pereira et de Maria de Campo. Elle était de constitution maladive. Vers douze ans elle perdit son père. Elle se maria à Juan Antonio Valverde le 19 mars 1722 et eut deux fils, Sebastian (1723) et Leonor (1727). Elle se sentit appelée à la vie religieuse ; après avoir pris conseil de plusieurs directeurs, elle sollicita l'autorisation de son mari. Il finit par la lui accorder et il se détermina à suivre son exemple. Ils revêtirent l'habit carmélitain à Alcala de Henares, le 15 mars 1733. Leurs deux enfants se firent par la suite dominicains. Maria Antonia et son mari firent profession le 19 mars 1734. Maria Antonia fut désignée en 1748, avec d'autres carmélites, pour établir une fondation à Saint-Jacques de Compostelle, inaugurée le 16 octobre. La construction du couvent demanda quelque dix ans. Maria Antonia fut deux fois prieure ; elle mourut le 10 mars 1760, après une longue vie de vertus et de souffrances, où l'extraordinaire abonde. Dès 1761 on entreprit le procès informatif en vue de sa béatification, sous la direction de José de Jésus Maria (DS, t. 8, col. 1360) ; il fut achevé en février 1762, mais il n'alla pas plus loin. Maria Antonia, sur l'ordre de ses confesseurs, écrivit une Autobiografía et un Edificio espiritual, qui furent soumis à un examen rigoureux. 1) L'original de l'Autobiografía ainsi qu'une copie se trouvent chez les carmélites de Compostelle ; 99 chapitres (sur 231) ont été publiés en 1877 (2 vol., Compostelle). Une première rédaction avait été brûlée par Maria Antonia à la demande d'un confesseur. 2) L'Edificio espiritual fut composé à Compostelle en 1756-1757 ; l'original se trouve chez les carmélites. La seconde partie a été publiée par M. Capon Fernandez (Compostelle, 1954) et par Isidoro de San José (Barcelone, 1961). La première partie traite de la perfection extérieure ; celle-ci consiste dans la pratique des voeux et des vertus religieuses : humilité, connaissance de soi, abnégation, charité fraternelle, mortification, voeux et vertus de pauvreté, chasteté et obéissance, observance des règles, droiture dans l'élection des supérieurs, docilité envers les guides spirituels, nécessité des vertus dans la vie...

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