Auteur : Willibrord-Christian VAN DIJK.
 
Tome 10 - Colonne 673
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Titre de l'article : MARTIAL DE BRIVE, capucin, † 1650.
Début de l'article :
— Paul Dumas était le troisième des quatre enfants du lieutenant général en la sénéchaussée de Brive et de Anne de Lesliau. Son frère aîné, Guillaume, fut doyen d'Alet et vicaire général de Tulle. Destiné à succéder à son père, Martial étudia les lettres à Paris et le droit à Toulouse, puis entra chez les capucins en 1628 sous le nom de Martial de Brive. Il prit part à la controverse anti-huguenote, mais cela n'apparaît pas dans son oeuvre. En 1642, il fut à l'origine du couvent de Turenne (Corrèze), sa soeur donnant sa maison pour loger la communauté (cf Psaume 129, p.-391). Malade, il se consacra à la prière et à la poésie. Il mourut en 1650 au couvent de Médoux (Bagnères). Martial avait consenti à ne publier que peu de chose et à peu d'exemplaires. On sait par Zacharie de Dijon, son éditeur posthume, que certains de ses écrits avaient paru sans son approbation ni celle des supérieurs. Aussi est-il malaisé de bien préciser ce qui est, ou non, de lui dans les recueils publiés de son vivant sous des pseudonymes ou édités, posthumes, par des amis. On peut relever, sous le pseudonyme de Sainte-Colombe, le Jugement de Notre-Seigneur Jésus-Christ en faveur de Marie Magdeleine, contre sa soeur Marthe, dialogue à quatre personnes, en vers.., Paris, 1631 (réédité dans Le Parnasse séraphique, p. 207-230) ; — Sous les initiales M. de B.C., Le siècle illuminé, ou exercice de piété pour vivre spirituellement dans le monde, Brive, 1649, semble perdu. — Des Poemata varia sacra et festiva.., 2 vol. in-8°, Bordeaux, sont signalés par Wadding et Denis de Gênes. Serait-ce un premier recueil, aujourd'hui perdu, des Œuvres ou du Parnasse séraphique ? — Les oeuvres poétiques et saintes du P. Martial de Brive, capucin, augmentées à nouveau et recueillies par le sieurDupuys (Lyon, Fr. laBottière, 1653 ; Lyon, A. Fumeux, 1655). Huit pièces y sont données comme nouvelles, mais on ne sait à quel recueil antérieur elles se rapportent. Ces Œuvres ont été reprises dans Le Parnasse séraphique et les derniers souspirs de la Muse du B. P. Martial de Brive, capucin… (Lyon, Demasso, 1660, avec cinq gravures ; approbations de Léandre de Dijon et de Jacques d'Autun). Ce recueil...

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