Auteur : Teófilo APARICIO LÓPEZ.
 
Tome 10 - Colonne 708
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Titre de l'article : MARTIN-ALPHONSE DE CORDOUE, augustin, † 1476.
Début de l'article :
— Il y a lieu de distinguer Martin Alfonso de Cordoba et Alfonso de Cordoba † 1542, lequel fut disciple de l'école nominaliste de Grégoire de Rimini et professeur à l'université de Salamanque (cf Santiago Vela, t. 2, p. 77-87, cité infra) ; notre augustin s'appelle « Martin de Cordoba » dans les introductions de ses oeuvres et les anciens chroniqueurs font de même. D'après le Catálogo (publié en 1608) du couvent des augustins de Salamanque, Martin serait entré dans ce couvent. En fait, Herrera a établi qu'il entra dans celui de Cordoue, lieu de sa naissance, à la fin du 14e siècle. Le 15 mars 1424, le supérieur général l'autorise à accepter l'office de lecteur à Saragosse, avant de passer plus tard au couvent de Salamanque. Il devint bachelier, puis maître en théologie à l'université de Toulouse, où 709 il enseigna de 1461 à 1465. Il fut vicaire général de l'observance à Salamanque, présida divers chapitres de la province de Castille et devint vicaire général du couvent de Valladolid, où il mourut, semble-t-il, le 5 juillet 1476. Alfonso de Orozco (Crónica, Séville, 1551) célèbre Martin pour sa science, sa sagesse, son humilité et sa vie exemplaire. Grand prédicateur, Martin prit également soin des âmes. Le Jardín de las nobles doncellas, composé en 1468 et publié à Valladolid en 1500 (Medina del Campo, 1542 ; Madrid, 1953 ; éd. avec prologue et notes par F. Garcia, Madrid, 1956), fit la renommée de Martin. L'auteur s'adresse à la princesse héritière de Castille et lui parle de « la lignée et condition des dames nobles, de celles notamment qui sont ou espèrent être reines » ; il cherche à lui inculquer les lois de la vertu, les principes de la justice et les règles du bon gouvernement ; il montre en quoi consiste la vraie noblesse et comment « le jardin des jeunes filles nobles » doit produire des fleurs de vertus pour être agréable au divin jardinier, le vrai roi, Jésus-Christ. Le De próspera y adversa fortuna, dédié à Alvaro de Luna, connétable de Castille, essaie de montrer que souvent l'adversité nous est plus utile que la prospérité, car « il n'est pas bien éprouvé en ses vertus, celui dont la patience n'a pas été mise à l'épreuve »...

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