Auteur : BUENAVENTURA DE CARROCERA.
 
Tome 10 - Colonne 714
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : MARTINEZ Y SAEZ (HYACINTHE-MARIE), capucin, évêque, 1812-1873.
Début de l'article :
— Jacinto Maria Martinez y Saez naquit à Peñacerrada (Alava) le 10 septembre 1812. Il entra chez les capucins à Bilbao le 15 août 1825, fit profession en 1827 et fut ordonné prêtre le 19 mars 1836. Deux mois plus tard, la sécularisation des religieux provoque son départ de Tolède pour la France. De là, il s'embarque comme missionnaire au Venezuela et arrive à Cumana le 27 juin 1843, gagne Mexico vers 1846 et Cuba, où il se trouve en 1849. Il dirige une paroisse jusqu'en février 1858, date à laquelle il rentre en Espagne, malade. Après avoir conquis ses grades en théologie et en droit canon à Tolède, il enseigne le dogme au collège Saint-Fidèle de Sigmaringen établi à Rome pour la formation des missionnaires capucins. En novembre 1862, il est nommé secrétaire de Mgr Salvador Saba, commissaire apostolique pour les Indes Orientales, où il l'accompagne ; ce voyage accompli, il soumit au Saint-Siège un rapport d'un grand intérêt sur la situation des Églises de ces pays. Peu après, le gouvernement espagnol présentait Martinez y Saez comme évêque de La Havane. Préconisé le 27 mars 1865, il fut consacré évêque le 11 juin. Martinez y Saez rejoignit immédiatement son diocèse, où il entreprit une action vigoureuse qui lui valut l'hostilité des autorités civiles, des libéraux et des maçons. Convoqué au concile de Vatican I, il se signala par son action en faveur de la définition de l'infaillibilité pontificale ; il remit aussi à Pie IX une requête en faveur de la définition du dogme de l'Assomption de la Vierge (publiée à Madrid, 1872 : Ad S.D.N. Pium Papam IX humillimae preces circa B.V. Dei genitricis Mariae Assumptionem). Le concile ayant été suspendu, l'hostilité de ses ennemis et son élection au siège sénatorial de sa province natale firent que Martinez y Saez passa les dernières années de sa vie en Espagne. A la mi-octobre 1873, il reprit le chemin de Rome, où il mourut le 31 octobre. 715 Courageux, énergique, à la parole facile, érudit et bon théologien, Martinez y Saez a beaucoup publié. Il intéresse l'histoire de la spiritualité par ses ouvrages de dévotion et de mariologie. Tesoros del amor virginal encerrados en el Corazón de la Madre de Dios (La Havane, 1866 ; Madrid, 1871) : 31 considérations sur les vertus, privilèges et excellences de...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 3 pages.