Auteur : Teófilo APARICIO LÓPEZ.
 
Tome 10 - Colonne 715
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Titre de l'article : MARTINEZ VELEZ (DAMASE), ermite de Saint-Augustin, 1885-1936.
Début de l'article :
— Né le 11 décembre 1885 à Peñaranda de Duero (Burgos), Damaso Martinez Velez est le cadet d'une famille chrétienne qui donna plusieurs de ses membres à l'ordre des augustins, en particulier le frère aîné de Damaso, Pedro, missionnaire aux Philippines et auteur de nombreux articles. Damaso entra chez les ermites de Saint-Augustin et fit sa profession à l'Escorial en 1904. Lecteur en théologie en 1918, il développe ses goûts littéraires et musicaux et travaille dans le domaine de l'ascétique et de la mystique. Il fut assassiné lors de la guerre civile à Paracuellos del Jarama le 7 novembre 1936. L'ouvrage qui fait à Martinez Velez une place dans la spiritualité est un long et beau poème en trente chants : Los Caminos del amor (Madrid, 1926). Sa forme poétique a été comparée par I. Monasterio à celle des Canciones 716 de Jean de la Croix et son contenu met en oeuvre la doctrine spirituelle des deux réformateurs du Carmel. Martinez est cependant parfois original dans sa manière de représenter les rencontres de l'Aimé et de l'amante et leurs vicissitudes. Utilisant des figures allégoriques analogues à celles du Cantique des Cantiques, Martinez montre d'abord l'amante implorant l'eau de la grâce pour ne pas défaillir sur sa longue route ; elle exprime son ardent désir de parvenir à la vision de l'Aimé. Comme l'exaucement tarde à venir, elle se décide à voler plus haut, mais en devient aveugle. L'Aimé lui ayant rendu la vue, elle doit lutter contre la Bête et c'est l'Aimé qui la fait triompher. Dans sa montée, elle souffre de la solitude (nuit des sens et de l'esprit) et trouve refuge en une pauvre chaumière, où tout se révèle vie, joie, richesse. L'Aimé et l'amante s'y sont rencontrés à la cime de la contemplation amoureuse ; ils remportent la victoire définitive sur la Bête. Le dernier chant montre la chevelure de l'Aimé éventant l'amante dans leur montée vers le ciel. Martinez Velez édita aussi un San Agustín, valor humano de la obra de la naturaleza y la gracia en los años de su juventud (Madrid, 1930), divers poèmes religieux et des articles (vg dans La Ciudad de Dios). G. de Santiago Vela, Ensayo de una biblioteca ibero-americana de la orden...

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