Auteur : Daniel STIERNON.
 
Tome 10 - Colonne 851
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Titre de l'article : MAXIME LE PÉLOPONNÉSIEN, moine (fin 16e-début 17e siècle).
Début de l'article :

— Né dans le Péloponnèse (on ignore en quel lieu et à quelle date), Manuel entra dans la vie monastique sous le nom de Maxime. En 1590, il apparaît comme disciple de Mélèce Pègas, 852 patriarche d'Alexandrie, qui l'envoie poursuivre ses études à Venise et en fait son archidiacre de 1598 à 1603. Il est ordonné prêtre. Le successeur de Mélèce, Cyrille Loukaris, que Maxime connut à Venise, le nomme son grand logothète et l'envoie comme collecteur à Constantinople (1608). En cours de route, Maxime tombe aux mains de pirates italiens, mais rentre à Alexandrie en été 1609. En froid avec le patriarche, il s'établit en Épire. On le trouve à Jannina de 1611 à 1615. Il semble alors s'être rendu à Jérusalem (1620), pour revenir ensuite au Péloponnèse où il mourut à une date inconnue.

Son populaire « Enchiridion contre le schisme des papistes » (édité, avec une préface, par le patriarche Dosithée de Jérusalem, Bucarest, 1690) attaque les latins sur les points discutés au concile de Ferrare-Florence. Son « Discours diffamatoire contre Denys » est inspiré par une virulente polémique personnelle contre Denys Skylosophos (éd. D. M. Sarros, dans Ἡπειρωτιϰὰ Χρονιϰά, t. 3, 1928, p. 169-210). On connaît encore de lui quelques lettres, des traductions en grec moderne des Psaumes et de péricopes néotestamentaires, des discours ascétiques de saint Basile et du « Commentaire de l'Apocalypse » d'André de Césarée (cf H. R. Willoughby, A unique miniatured Greek Apocalypse, dans Byzantion, t. 14, 1939, p. 155-178).

Deux recueils sont restés inédits : « Soixante-quatre homélies pour les dimanches de toute l'année » et « Syllogè de nombreux passages de l'ancien Testament attestant l'économie de l'Incarnation ».

DTC, t. 10, 1927, col. 463-464. — LTK, t. 7, 1962, col. 211. — « Encyclopédie religieuse et morale » (en grec), t. 8, p. 637-638. — « Hellènika », t. 25, 1972, p. 106-108.

Daniel STIERNON.

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