Auteur : Marius NEPPER.
 
Tome 10 - Colonne 889
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Titre de l'article : MÉDAILLE (JEAN-PIERRE), jésuite, 1610-1669.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits. — 3. Doctrine spirituelle.
1. Vie.
— Né à Carcassonne, le 6 octobre 1610, Jean-Pierre Médaille entra au noviciat de la compagnie de Jésus, à Toulouse, le 16 septembre 1626. Prêtre en 1637, il est chargé de divers emplois dans les collèges de Montauban (1642-1643), de Saint-Flour (1643-1649), et, en 1650, d'Aurillac. A partir de 1654, il est missionnaire, attaché au collège de Montferrand, en 1662 à celui de Clermont. En 1669, il est envoyé au collège de Billom, où il meurt le 30 décembre. De santé médiocre, d'une intelligence remarquable, très doué pour la prédication et la direction de conscience, apôtre dont le zèle était tourné vers les plus « nécessiteux », pauvres, malades, jeunes filles en danger, il fonda, vers 1646, à Saint-Flour, un groupement de « religieuses » adonnées à la charité et hors clôture. Ce « petit Dessein », comme il l'appelait, réuni sous le vocable de saint Joseph et qui se caractérisait par un certain secret, fut de courte durée. Mais un second « Saint Joseph » prit naissance au Puy en 1650. L'évêque, Henri de Maupas (DS, t. 10, col. 826), lui donna l'existence canonique et introduisit les premières adhérentes, probablement celles du « Petit Dessein », dans l'hôpital de Montferrand, sous le nom de Filles de Saint-Joseph. Médaille, d'Aurillac, se consacre à la rédaction des Constitutions pour la nouvelle congrégation qui vit désormais en plein jour, sans rien qui rappelle, sauf pour l'essentiel de son esprit, la tentative de Saint-Flour.
2. Écrits.
— 1° Maximes de perfection pour les âmes qui aspirent à la haute vertu, 1e partie, Clermont, 1657 (introuvable) ; 1672, 1e et 2e p., republiée par F. Cavallera, RAM, t. 18, 1937, p. 161-181 et 262-279 ; éd. de poche, 1962. De ces Maximes, composées avant les fondations, Médaille a extrait, pour ses religieuses, sous le titre de Maximes du Petit Institut, ou Maximes de la Grande Vertu (M.), cent maximes contenant « un petit abrégé de ce qui semble le plus excellent ès vertus qu'elles doivent professer » (éd. adaptée des...

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