Auteur : David GUTIÉRREZ.
 
Tome 10 - Colonne 975
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Titre de l'article : MELI (ANTOINE), ermite de Saint-Augustin, † 1528.
Début de l'article :
— Antonio Meli naquit à Crema vers 1462 et y fit profession au couvent des augustins qui appartenaient à la congrégation lombarde de l'Observance. Dans les 976 années 1497-1500, il était « socius » du vicaire de la congrégation. En 1502, il fut conseiller de l'ambassadeur de Venise, qui se rendait en Allemagne et en France. Dans son De vero ac legitimo intellectu privilegiorum (Brescia, 1525, f. 2v), il dit avoir tenu des discussions sur les privilèges des réguliers « cum in pluribus Italiae civitatibus, tum Lutetiae.., tum etiam Lovanii et Bruxellae aliisque Flandriae urbibus et oretenus et scriptis consului saepe ». Il était peut-être docteur de Paris et docteur « in utroque jure » par la grâce de Jules II. En 1512, par ses sermons il rétablit la paix à Reggio Emilia. Il devint alors confesseur de Lucrèce Borgia, duchesse de Ferrare, « et sans doute eut-il une part importante dans l'orientation nouvelle de cette âme, dont il guida la marche vers la perfection évangélique jusqu'à ses derniers moments » (Cistellini, p. 60). A sa demande, Meli composa son livre le plus connu (et un autre, à présent perdu, sur les demandes du Pater, les dons du Saint-Esprit et les oeuvres de miséricorde ; cf Libro de vita contemplativa, p. 1, c. 12, et p. 2, c. 13). Meli fut à trois reprises visiteur de sa congrégation, quatre fois définiteur et, en 1516, vicaire général. Il mourut à Crema le 12 septembre 1528. Des neuf ouvrages que lui attribuent les bibliographes, seuls nous sont parvenus le De vero ac legitimo intellectu privilegiorum (Brescia, 1525 ; Venise, 1566) et le Libro de vita contemplativa.., intitolato Scala del paradiso (Brescia, 1527 ; Crémone, 1626). La première partie du Libro (p. 1-109) « traite du bonheur et de la dignité du premier homme, de sa chute, et comment le Seigneur lui disposa une échelle pour lui permettre à nouveau d'accéder au ciel » ; la seconde (p. 110-308) « montre les quatre degrés de cette échelle, c'est-à-dire la lecture, la méditation, l'oraison et la contemplation » ; la troisième (p. 309-404) « expose les obstacles qui entravent la montée ». Pour « l'échelle spirituelle », Meli s'inspire de la Scala claustralium de Guigues II le chartreux,...

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