— Né le 25 décembre 1657 en Grande Pologne, Adrien Miaskowski entra dans la compagnie de Jésus à Cracovie en 1672. Après ses années de formation et son ordination sacerdotale (1685), il enseigne les mathématiques et la philosophie à Poznan et à Kalisz. De 1694 à 1702 il est professeur de théologie à Cracovie. 1164 Ensuite il remplit des fonctions de gouvernement dans son ordre, supérieur, recteur et provincial. On lui doit un projet de réorganisation des écoles jésuites de Pologne. Il meurt à Cracovie le 28 février 1737. Miaskowski a surtout publié des ouvrages de théologie. Après une Introductio in universam Aristotelis philosophiam seu dialectica (Sandomierz, 1720), il fit éditer : Deus in essentia unus, in personis trinus (Prague, 1723, 1728, 1730) ; Deus homo, seu Incarnatio Verbi divini et excellentia… Virginis Mariae (Prague, 1728, 1732) ; Tractatus de fine ultimo… (Poznan, 1731) et, posthume, Tractatus theologicus de actibus humanis (Sandomierz, 1742). Miaskowski intéresse l'histoire de la spiritualité par son Expedita salutis via per exercitia spiritualia… monstrata (2 vol., Sandomierz, 1718, 1720, 1728, 1730 ; en polonais, 3 vol., Sandomierz, 1719). Cet ouvrage se compose de trois parties : la première offre une retraite de huit jours destinée à tout chrétien ; la deuxième contient des méditations complémentaires sur des points ou des dévotions particuliers dont le retraitant peut se servir à son gré. La troisième partie présente des méditations destinées à l'usage des jésuites pour leur retraite de huit jours ou pour la préparation du renouvellement de leurs voeux. La première partie s'en tient assez fidèlement aux Exercices spirituels de saint Ignace, non sans quelque originalité. Dans la deuxième, l'auteur donne trois méditations sur la Vierge Marie, dont la troisième exploite l'idée de G. Druzbicki (DS, t. 3, col. 1723-1736) : « La Vierge Marie est ma propriété, et moi, je suis sa propriété et son esclave ». La troisième partie est un exemple de retraite spéciale pour les frères coadjuteurs. Dans ses méditations l'auteur utilise surtout l'Écriture sainte. Les citations des saints Augustin, Jérôme, Bernard, sont peu nombreuses. Il n'y a aucune trace de la riche...

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