Auteur : Jesus A. LÓPEZ CASUSO.
 
Tome 10 - Colonne 1192
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Titre de l'article : MICHEL DES SAINTS (saint), trinitaire, 1591-1625.
Début de l'article :
— Miguel Argemir, originaire de Vich (Catalogne), naquit le 29 septembre 1591 et fut baptisé le 30. Il avait pour parents Enrique Argemir et Monserrate Mitja. On peut noter beaucoup de ressemblances entre l'enfance de sainte Thérèse d'Avila et celle de Miguel, avec cependant chez le second un attrait particulier vers la pénitence et un ferme dessein d'entrer en religion. Déjà alors il s'éveillait au Christ, d'une façon adaptée à son âge. En août 1603 (?), il entra au couvent des trinitaires de Barcelone. En 1606 et 1607 il se trouvait à San Lamberto, à Saragosse. Bien qu'il eût fait profession chez les trinitaires chaussés, il passa aux déchaussés et revêtit leur habit à Oteiza (Pampelune) le 28 janvier 1608. Il poursuivit son noviciat à Madrid et, le 30 janvier (ou le 7 février) 1609, fit profession à Alcala de Henares. Il passa ensuite par divers couvents : La Solana (quelques mois en 1609), Séville (fin 1609-octobre 1611), Baeza (étude des arts, 1611-1614), Salamanque (1614-1615), de nouveau Baeza (1615-1617), où il achève sa théologie, puis 1193 s'adonne à la prédication. Le 24 mai 1622, il fut élu ministre de la maison trinitaire de Valladolid et il y meurt le 10 avril 1625. Le déroulement de sa vie, avant comme après son entrée en religion, est caractérisé par : 1) le primat donné à la vie avec Dieu, à travers l'Eucharistie et la prière contemplative ; 2) le soin des fidèles par l'apostolat sacerdotal de la prédication, de la confession et de la direction ; 3) un sens profond de sa vocation à l'audelà qui se répercute dans toute sa vie ecclésiale ; en sa façon de suivre le Christ, brilla toujours une manière surnaturelle de se renoncer inspirée et rendue possible par une vie divine intense qui lui rendait présent ce que sera la vie éternelle au ciel. Les enquêtes en vue de sa canonisation commencèrent deux ans après sa mort. Michel fut béatifié par Pie VI en 1779 et canonisé par Pie IX le 8 juin 1862. Il n'a laissé que quelques pages : un Breve tratado de la tranquilidad del alma (composé entre 1609 et 1611), et trois lettres, dont l'une résume le Breve tratado ; on lui attribue avec vraisemblance un poème, El alma en la vía unitiva (19 couplets de 8 vers) et quelques courtes compositions. Le tout a été édité par...

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