Auteur : Alessandro M. GALUZZI.
 
Tome 10 - Colonne 1239
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Titre de l'article : MINIMES.
Début de l'article :
1. Origine. 2. Histoire. 3. Auteurs spirituels.
1. ORIGINE.
— Les trois familles de minimes (premier, deuxième et tiers ordres) ont été fondées par saint François de Paule (1416-1507). On se reportera d'abord à l'article qui lui a été consacré (DS, t. 5, col. 1040-1051). Au début, les disciples groupés autour de François menaient la vie érémitique dans la campagne, ainsi que l'attestent nombre de dépositions au procès de canonisation du saint. Ils étaient venus se grouper autour de François aux environs de 1450 et vivaient comme lui d'un style de vie ascétique et pénitentiel qui restera tel, même quand le mouvement aura franchi les confins du royaume de Naples et ouvert des ermitages en France. Ce mouvement (cf A. M. Galuzzi, Origini dell' ordine dei Minimi, Rome, 1967) est à présent mieux connu grâce aux documents fournis par l'Archivio segreto du Vatican ; diverses lettres de Pirro Caracciolo, archevêque de Cosenza, éclairent les premières origines de l'institution : elles informent Rome de la manière dont vivaient ces ermites et de la place qu'ils tenaient dans le diocèse ; elles font savoir qu'un grand nombre de fidèles se rendaient à l'ermitage de Paola et qu'ils en revenaient contents, parfois exaucés ou témoins d'un « miracle ». La note caractéristique de cette vie érémitique est bien dégagée par Caracciolo : « Là (à Paola), François a mené une vie religieuse érémitique et très austère ; allant avec persévérance de progrès en progrès, il admit en sa compagnie certains qui voulaient mener la même vie ; il en revêtit douze et quelques autres d'une tunique d'ermite avec capuchon et d'une corde en bande de tissu, à sa propre manière ; tous vivent saintement en religieux et en ermites, ne prenant jamais de viande, d'oeufs, ni d'aliments lactés, mais observant continuellement un régime de carême ; déchaussés, ils utilisent en cas de nécessité des chaussures, avec une seule tunique et une tunicelle ; ainsi vêtus, ils dorment sur la paille avec un tapis » (cité dans 1240 A. M. Galuzzi, La « 

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