Auteur : Hélène de PEUFEILHOUX.
 
Tome 10 - Colonne 1661
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Titre de l'article : MONTAIGNAC (LOUISE-THÉRÈSE DE), fondatrice, 1820-1885.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Les Oblates du Coeur de Jésus.
1. Vie.
— Louise-Thérèse de Montaignac de Chauvance naquit au Havre-de-Grâce (diocèse de Rouen) le 14 mai 1820. A l'âge de dix ans, elle fut confiée par ses parents à sa tante et marraine la comtesse de Raffin et vécut avec elle près de Nevers. La formation qu'elle en reçut, vigoureuse et exigeante, la marqua profondément du point de vue humain et spirituel. L'abbé J.-J. Gaume (DS, t. 6, col. 147-148), alors son guide, l'autorisa à dix-huit ans à faire voeu de virginité ; cinq ans plus tard, elle se consacra par voeu au Sacré-Coeur de Jésus. En 1848, elle s'installa à Montluçon (diocèse de Moulins) ; c'est là qu'elle fonda la Pieuse Union des Oblates du Sacré-Coeur, approuvée le 21 septembre 1874 par l'évêque de Moulins et qui obtint le decretum laudis de Rome le 4 octobre 1881. L'approbation définitive, en 1895, ne vint qu'après la mort de la fondatrice, survenue à Montluçon le 27 juin 1885. Sa cause a été introduite à Rome (décret du 23 décembre 1914). 1662
2. La fondatrice.
— A vingt-cinq ans, Louise-Thérèse voulait rejoindre le Carmel. L'abbé Gaume l'en détourna. Suivirent trente années de recherches qui la mirent en rapport avec L. Dupont, « le saint homme de Tours » (DS, t. 6, col. 1831-1833), la mère T. Dubouché (t. 3, col. 1743-1745), Fr.-X. Gautrelet (t. 6, col. 154-158), Madeleine-Sophie Barat (t. 10, col. 61-63), H. Ramière, les missionnaires du Sacré-Coeur d'Issoudun, etc. Les Oblates du Coeur de Jésus, dans l'esprit de la fondatrice, sont « consacrées à reconnaître l'amour du Coeur de Jésus et à le rappeler sans cesse aux hommes qu'il a rachetés et sauvés » (lettre à Mme de Buttet, 16 juin 1866). Certaines sont séculières — voire mariées —, d'autres vivent en communauté. Guidée par les jésuites Gautrelet et Ramière, qui rédigèrent la règle (1874) et la révisèrent (1875), la fondatrice aurait voulu qu'on y insérât les voeux de religion ; les Oblates l'obtiendront après sa mort. La fondatrice, qui était aussi la secrétaire générale des zélatrices de l'Apostolat de la prière (DS, t. 1, col. 770-773),...

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