Auteur : Eelcko YPMA.
 
Tome 10 - Colonne 1732
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Titre de l'article : MOREAU (CHARLES), augustin, † 1670.
Début de l'article :
— Membre de la province de Saint-Guillaume, dite Communauté de Bourges, Charles Moreau vivait au couvent de Bourges vers 1624, d'où il passera plus tard au couvent de Saint-Nicolas de Tolentino à Paris. Homme pieux et cultivé, maître en théologie, orateur, homme de lettres et savant, il était très apprécié comme prédicateur. En dépit de sa santé fragile, il prêcha pendant de longues années, à Vitré, Lamballe, Pontarlier, Sault, Bourges, comme à Paris (carêmes à Saint-Sulpice, à Saint-Germain l'Auxerrois, etc). Il fut élu définiteur de sa province au chapitre de Moulins en 1634. Malgré ses souffrances permanentes, il a déployé une activité littéraire remarquable. Il mourut le 19 décembre 1670. 1) A l'occasion de l'érection de la confrérie de la Ceinture de saint Augustin et de sainte Monique, en 1622, dans les couvents de la Communauté de Bourges et de l'association de ces confréries à l'archiconfrérie de Notre-Dame de Consolation de Bologne, Moreau publie son premier ouvrage, à la demande de ses supérieurs : Le Zodiaque Mystique, autrement les parallèles de la Ceinture du Ciel avec celle du patriarche S. Augustin… (Paris, 1624 ; 1628) ; il y donne une interprétation spirituelle et symbolique des signes du zodiaque, entre autres par rapport à certaines vertus. 2) Réplique mordante au Chandelier d'Or (Lyon, 1643) de l'augustin déchaussé Athanase de Sainte-Agnès, l'Apologeticus tripartitus pro divo Augustino… opere et studio Francisci Renati equitis Gallo-Belgici (Lyon, 1645) fut publié sans approbation préalable, sous un faux nom et sans l'accord de Moreau ; il fut censuré. Invité à le refaire, Moreau rédigea d'abord une Thesis apologetica pro D. Augustini doctrina, statu et habitu monachali, regula aliisque ad statum eius pertinentibus… (Paris, 1645) ; il y défend l'orthodoxie de saint Augustin, soutient que celui-ci a vraiment vécu moine, servus Dei, que sa Règle est authentique, comme aussi d'autres textes. Une nouvelle édition, entièrement revue et augmentée, de l'Apologeticus tripartitus parut à Anvers en 1650 sous le titre Vindiciae Quadripartitae pro D. Augustino et Augustinianis… S'appuyant sur des textes d'Augustin et sur sa...

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