Auteur : Francesco ANDREU.
 
Tome 10 - Colonne 1854
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Titre de l'article : MUSCO (MICHEL), théatin, 1578-1647.
Début de l'article :
— Marco Antonio Musco, fils d'Alfonso, naquit à Tarente en l578. Il fit profession chez les théatins à Naples le 9 mai 1604, en la maison de S. Paolo Maggiore ; c'est là aussi qu'il fit ses études de théologie, les terminant vraisemblablement à Lecce, où il fut ordonné prêtre le 29 septembre 1609. Durant plusieurs années il fut maître des novices ; en 1618, nous le trouvons à S. Giuseppe, à Palerme, y remplissant diverses charges de son ordre ; plus tard, il fut visiteur des maisons de Sicile (1626), consulteur général (1627-1630), supérieur de la maison de Palerme (1630), puis de celle de Lecce (1634). Il mourut à Lecce en avril 1647. Il Regolare overo della Perfettione Religiosa, Venise, 1628, est le seul ouvrage qu'il publia : il témoigne de la longue expérience et de la doctrine acquises en formant les novices. Par les détails autobiographiques fournis dans la présentation du travail, nous apprenons que Musco s'était offert pour assister les pestiférés, au cours de l'épidémie qui dévasta Palerme en 1624. Son offre n'ayant pas été acceptée, il s'était employé à rédiger l'ouvrage en vue du bien spirituel de ses frères en religion. Il y avait pensé dès 1619, à la fin de sa charge de maître des novices, et s'était déterminé à le publier sur la demande de ses confrères et l'ordre formel du supérieur général. L'exposé comprend deux parties ou volumes et six livres, trois par volume : 1) De la misère du monde et du don de la vocation ; 2) Règles pour discerner la vocation et la suivre ; 3) Soins vigilants requis des supérieurs lorsqu'ils reçoivent les candidats ; 4) Du parfait maître des novices ; 5) De la mortification et de la réforme de l'homme intérieur ; 6) La fin que Dieu a en vue en tous les ordres religieux, qui est la perfection. Celle-ci, comme l'auteur l'établit, consiste dans le plein domaine de la charité parfaite sur l'âme et la vie du religieux — sur celle aussi des simples fidèles, auxquels il consacre un bon nombre de pages. Il se 1855 promettait, au reste, de composer un autre ouvrage dans la même ligne sur les « exercices et moyens » pour acquérir la perfection. L'esprit qui doit animer le novice et dans lequel on doit le guider est celui de la « voie illuminative », étant donné que son temps de...

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