Auteur : Louis COGNET.
 
Tome 5 - Colonne 3
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Titre de l'article : FABER (FRÉDÉRIC-WILLIAM), oratorien anglais, 1844-1863
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Doctrine.
1. Vie.
— Frédéric-William Faber naquit le 28 juin 1814 à Calverley, dans le Yorkshire, où son grand-père était pasteur ; il eut trois frères aînés et une soeur plus jeune. Il fut élevé à Bishop Auckland, près de Durham, où son père était secrétaire de l'évêque. Très jeune, il fut mis en pension à Kirby Stephen, dans le district des lacs, dont les paysages firent sur lui une profonde impression. Après un bref passage à Shrewsbury School, il entra à Harrow et y suivit le cours normal des études classiques : il s'y montra particulièrement brillant dans les matières littéraires, tout en manifestant d'ailleurs un vif intérêt pour les sciences. En 1829, la mort de sa mère, à laquelle il était tendrement attaché, lui fut un coup très dur, qui provoqua chez lui une crise religieuse et une brève période de doute. Il en sortit sous l'influence du recteur de Harrow, John Cunningham, qui appartenait au mouvement evangelical : l'emprise de ces idées sur Faber devait se révéler profonde et orienter partiellement sa vie intérieure. Au début de 1833, peu après la mort de son père, il devint élève à Oxford. La vieille ville universitaire était alors en pleine effervescence religieuse. En juillet, John Henry Newman y revenait, rentrant d'Italie, et, peu après, le 14, John Keble prononçait son fameux sermon sur l'Apostasie nationale : le mouvement d'Oxford commençait. Faber, parti en vacances, n'y assistait pas. Lorsqu'il revint, en septembre, les premiers tracts venaient de paraître. Il entendit les sermons de Newman à Sainte-Mary et fut fortement impressionné, mais demeura attaché au mouvement evangelical. En même temps, ses dons littéraires commençaient à se développer, et il s'adonnait, non sans succès, à la poésie religieuse. Dans le milieu oxonien, il nouait de solides amitiés dont quelques-unes, — Jack Morris, William Ward —, devaient le suivre toute sa vie. Un sermon d'Edward Pusey, à la septuagésime 1836, acheva de le rapprocher du mouvement tractarien. Après un premier échec, suivi de longues vacances en Allemagne, il avait été, en février 1837, élu fellow d'University College ; le...

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