Auteur : Ernesto ZARAGOZA PASCUAL.
 
Tome 11 - Colonne 529
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Titre de l'article : NÚÑEZ PERNIA (PIERRE), bénédictin, évêque, 1810-1884.
Début de l'article :
— Pedro Núñez Pernia naquit à Benavente (prov. de Zamora) le 1er août 1810, de parents issus des marquis de los Salados. A quinze ans, le 1er octobre 1825, il prit l'habit bénédictin au monastère de Sahagún. Après la suppression des couvents, décrétée en 1835 par le gouvernement Mendizábal, il remplit diverses fonctions ecclésiastiques ; il obtint en 1853 l'office de chanoine à la cathédrale de Minorque, puis une prébende à la cathédrale de Barcelone. En 1865 il fut nommé abbé de la collégiale de Jerez de la Frontera, d'où il passa, la même année, à Tolède pour y remplir la fonction de doyen et enseigner la théologie au séminaire diocésain. Le 15 juin 1868, la reine Isabelle II le présenta pour le siège épiscopal de Coria, en Estrémadure, et il fut confirmé pour cette charge par Pie IX, le 24 septembre 1868. Il gouverna le diocèse jusqu'à sa mort, le 16 mars 1884, s'y adonnant pendant de longues années au ministère pastoral et à l'apostolat de la presse. Il prit part aux sessions conciliaires de Vatican I. Núñez Pernia écrivit de nombreuses lettres pastorales contre la liberté des cultes et pour défendre la vie religieuse. Mais son ouvrage marquant, important du double point de vue spirituel et pastoral, est le Catecismo filosófico-moral-práctico de la doctrina cristiana (Madrid, 1870). L'auteur y suit le schème traditionnel des catéchismes, divisé en trois parties : la première traite des commandements de la Loi de Dieu (p. 7-52) ; la deuxième, des articles de la foi, des sacrements — avec une place notable donnée à l'Eucharistie et au Mariage (p. 52-285) —, et des commandements de l'Église ; le dernier chapitre y est réservé à la prière ; la troisième partie traite du péché et de la grâce, des vertus théologales et des fins dernières. 530 L'ouvrage est destiné aux adultes. L'auteur y « propose une explication du catéchisme catholique qui satisfasse tout ensemble l'intelligence et le coeur… ; afin que l'intelligence, une fois éveillée, stimule et anime aussi la volonté à exécuter ce qui est objet de sa conviction » (Introduction). Il s'agit d'« affermir certains dans leur foi et de les amener à la pratique de la vertu » (p. 5). L'exposé est clair, solidement fondé, avec nombre...

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