Auteur : Pietro SANNAZZARO.
 
Tome 12 - Colonne 141
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Titre de l'article : PALMA (JEAN-FERRANTE), camillien, † 1649.
Début de l'article :
— Giovanni Ferrante Palma, né à Conca della Campania, au royaume de Naples, entra dans l'ordre des ministres des infirmes le 12 janvier 1595, y fit profession deux années plus tard et fut ordonné prêtre le 3 mars 1600. Il fut presque constamment supérieur en diverses maisons, provincial de la province de Bologne (1631-1634) et de celle de Milan (1646-1648), et maître des novices à plusieurs reprises. Fervent disciple du fondateur, Camille de Lellis, il s'attacha fidèlement à ses enseignements et se conforma à son exemple. Le saint lui adressa plusieurs lettres, dont certaines nous sont parvenues. Palma mourut à Gênes le 15 mars 1649, « servant à l'hôpital, selon un chroniqueur contemporain, après s'être dépensé louablement comme religieux durant cinquante ans ». Poète sans prétention, il a chanté la charité envers les malades ; trois livres rassemblent ses vers, simples et pieux : « Vous ne trouverez pas ici un style recherché. Mon but a été de réjouir le coeur par la piété… et j'y suis parvenu, comme j'en ai eu la preuve au temps où, tout indigne, j'ai assuré la conduite des novices de mon Ordre ». 1. Risvegliamento amoroso per destar l'Anima dal sonno della tiepidezza ed accenderla del divino Amore (Bologne, F. Catanio, 1633). L'ouvrage est divisé en quatre parties. La dernière contient des « louanges spirituelles pour stimuler à la charité envers les pauvres malades et les agonisants ». Le livre fut écrit pendant que l'auteur se trouvait à Palerme, comme en témoigne une courte poésie de Giovanni Battista Gianotti : « À la ville de Palerme, où l'ouvrage fut rédigé ». 2. Sacra Miniera onde l'anima divota può cavar l'oro infocato di carità verso il prossimo (Naples, Roberto Molla, 1642). Le recueil est divisé en trois parties, avec une dédicace de style ampoulé, « à Jésus-Christ très bon et très aimant », implorant de la plaie de son Saint Côté un peu de cet « or enflammé », qui « in ricca e luminosa fucina fa di sè miracolosa mostra ». 3. Affettuosi colloqui dell'Anima amante col suo celeste Sposo… (Gènes, Calenzani, 1648). Ce livre est divisé en trois parties, avec dédicace « à Marie, Trésorière céleste et Dispensatrice bienveillante des joies de l'Empirée ». Les trois ouvrages...

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