Auteur : Mariano ACEBAL LUJÁN.
 
Tome 12 - Colonne 275
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Titre de l'article : PASCAL BAYLON (SAINT), frère mineur, 1540-1592.
Début de l'article :
— Pascual Baylón naquit à Torrehermosa (prov. de Saragosse, diocèse de Sigüenza) le 16 mai 1540. Ses parents, Martín Baylón Santander et Isabel Jubera Xériz, l'appelèrent Pascual, la date de sa naissance coïncidant avec la Pentecôte (« Pâque du Saint-Esprit »). La famille comptait, avec lui qui était le second, six enfants : Francisco, Juan, Lucía, Ana et Juana. De sept à vingt-quatre ans il fut berger et, durant ce temps, presque tout seul, apprit à lire — beaucoup — et à écrire. Il s'adonna aussi à la sculpture sur bois : c'est ainsi qu'il sculpta sur sa houlette l'image de la Vierge, pour prier devant elle lorsqu'il se trouvait éloigné de ses ermitages ou sanctuaires, comme celui de la Sierra (près d'Alconchel, Saragosse). Il refusa modestement d'être adopté et de devenir, après s'être marié, l'héritier du riche Martín García, de Torrehermosa. Il allait toujours déchaussé, même avant d'être alcantarin. En 1560, après la mort de ses parents, il quitta sa famille pour se faire religieux dans la récente custodie des franciscains déchaux, qui ne possédait encore que deux couvents, Elche (San José, résidence du custode) et Monforte (Nuestra Señora de Loreto), nommé aussi Orito (du nom d'un centre voisin). Il visita, en passant, sa soeur Juana, à Peñas de San Pedro (Albacete), où l'on a gardé longtemps sa houlette (depuis 1954, elle est à son sanctuaire de Villarreal). On ne l'accepta pas aussitôt à Monforte et il continua son métier de berger dans la région d'Elche, Monforte et Orito, parmi le personnel d'Esteban López. Finalement admis à prendre l'habit à Elche (1564), il accomplit son noviciat et fit profession à Monforte, le 2 février 1565. Par humilité, malgré l'insistance de ses supérieurs, il ne voulut pas être prêtre ; tout comme auparavant il n'avait pas voulu entrer chez les cisterciens proches de chez lui, à Santa María de la Huerta (Soria). Il eut comme confesseur, avant son entrée, le franciscain Antonio de Segura, puis Jaime Morales, franciscain lui aussi. Il exerça au couvent diverses occupations : portier, quêteur, jardinier, cuisinier, cantinier, réfectorier, infirmier, à plusieurs reprises gardien ou supérieur, et même substitut du maître des novices (1576) à Almansa. Il eut des rapports familiers avec saint Juan de Ribera (DS, t. 8, col....

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