Auteur : Aimé SOLIGNAC.
 
Tome 12 - Colonne 357
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Titre de l'article : PASSIVITÉ (DANS L’EXPÉRIENCE MYSTIQUE).
Début de l'article :
— Le but de cet article n'est que de faire l'inventaire des articles antérieurs du DS où le sujet a déjà été abordé (on donnera simplement les chiffres du tome et des colonnes), en les groupant suivant un ordre à la fois logique et chronologique ; nous ajouterons pourtant un complément documentaire au début et une conclusion. 1. L'EXPOSÉ THÉORIQUE le plus complet se trouve dans le ch. III de l'art. Mystique (t. 10, 1939-78), spécialement à propos des critères de l'expérience mystique : pati divina, purification passive, union théopathique (1955-78). Comme l'indique P. Agaësse, la formule pati divina remonte au Pseudo-Denys, Noms divins 2, 9, PG 3, 648b (cf. t. 2, 1787). En raison de son importance dans la tradition, il est opportun de situer cette formule dans son contexte et d'expliquer comment elle a été comprise et transmise. Le contexte traite explicitement de la connaissance des « mystères de Jésus-Christ » en tant que Dieu et homme : « De ces mystères, nous avons suffisamment parlé ailleurs (sans doute dans la Théologie symbolique, ouvrage perdu ou fictif), et notre illustre précepteur les a loués dans ses Éléments théologiques (Hiérothée : auteur et titre fictifs ?) de façon trop sublime pour qu'il soit besoin d'y insister davantage, soit qu'il ait appris à les considérer par une savante exégèse de l'Écriture, après beaucoup d'exercices et d'efforts, soit qu'il ait été initié (ἐμυήθη) par une inspiration plus divine non seulement apprenant mais aussi pâtissant les réalités divines (ὀυ μόνον μάθων ἀλλὰ ϰαὶ πάθων τὰ θεῖα) et, par une sympathie vis-à-vis d'elles (τῆς πρὸς αὐτὰ συμπαθείας), s'il faut ainsi parler, rendu parfait selon l'union inenseignable et mystique avec ces réalités et selon la foi » (trad. inspirée de celle de M. de Gandillac, Œuvres du Pseudo-Denys…, Paris, 1943, p. 86, et volontairement littérale). Les formules spécifiques, que nous avons soulignées, ont été rendues en latin avec de légères différences par les traducteurs médiévaux : « non tantum discens sed et patiens...

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