Auteur : Ernesto ZARAGOZA PASCUAL.
 
Tome 12 - Colonne 881
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Titre de l'article : PELAYO DE SAINT-BENOÎT, bénédictin, † vers 1635.
Début de l'article :
— Pelayo naquit à Jadraque (prov. de Guadalajara) et prit l'habit au monastère de San Pedro d'Arlanza (congrégation de Valladolid) vers 1595. Il vécut successivement à Eslonza (1601), dans un ermitage près du monastère d'Arlanza (1603-1609) et au monastère récollet San Millán de Suso (1610-1614) ; l'abbé général l'en retira pour une fondation de récollets à Séville, qui en fait n'aboutit pas. Il remplit les fonctions de sacristain (1614-1616), puis d'abbé (1616-1617) à San Martín de Madrid. Il fut également abbé à Arlanza (1617-1621, 1625-1629) et définiteur général (1633 svv). Il était excellent copiste, calligraphe et musicien. Il mourut au monastère de Valvanera, vers 1635. On garde de lui Memoria de lo que tiene el monasterio de Arlanza en la villa de Sta. Inés (ms. British Museum, Londres) et Sumario de oración en que para mañana y tarde se pone en práctica dos exercicios della, sacado todo de la Divina Scriptura y de lo que doctores sagrados… con un modo fácil de rezar con provercho el oficio divino mayor y menor y el rosario y corona de Nuestra Señora (Burgos, 1626). L'ouvrage s'adresse aux commençants qui manquent de formation et veut leur montrer que l'exercice de la contemplation surnaturelle active est à leur portée ; il s'écarte en cela de sainte Thérèse de Jésus, ce qui provoqua les attaques de divers auteurs, dont le capucin Félix de Alamín (DS, t. 5, col. 128-29), et fit qu'il fut peu suivi ; parmi ses disciples, Martin de Zeaorrote, clerc régulier mineur, fut condamné par l'Inquisition. Le volume comprend deux parties. La première traite de la nécessité de la méditation et de la contemplation, de ce qui y fait obstacle et de ce qui y dispose ; suivant de près la doctrine de Thomas d'Aquin, elle propose une méthode de contemplation active, qui consiste à « recueillir toutes les puissances et à rester en présence de Dieu avec l'oeil de la foi…, 882 soit en se fixant sur l'un de ses mystères ou de ses attributs, soit de façon générale ». Cette oraison est « un acte de foi, où l'entendement demeure en repos, dans l'ignorance de tout le reste, entraînant à sa suite la mémoire et la volonté, elles aussi sans actes particuliers, attentives à la vérité de foi que contemple l'entendement » (I, ch....

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