— Né le 13 décembre 1717 à Innsbruck (Tyrol), Josef Pemble entra dans la Compagnie de Jésus (province de Germanie supérieure) le 26 décembre 1734. Il fut ordonné prêtre en 1748. Pendant neuf ans il enseigna les humanités et la rhétorique. Ensuite, succédant à Fr. X. Gachet, il dirigea la Congregatio latina de Munich, de 1758 jusqu'à ce que, probablement en 1766 (cf. Sommervogel, t. 6, col. 468, n. 15), il soit remplacé par Christophe Frölich. Il se consacra ensuite à la prédication et mourut à Hall (Tyrol), non pas en 1781 (Sommervogel et Guibert), mais le 24 septembre 1784 (date donnée par L. Seccard, d'après Fr. S. von Zallinger, Verzeichniss der u. Jesuiten 1773-1838 verstorbenen, ms à Innsbruck). Pemble succède à Franz Lang († 1725 ; DS, t. 9, col. 202) et à Franz Neumayr († 1765 ; t. 11, col. 156), dont il poursuivit avec succès les représentations de « théâtre ascétique » dans la congrégation mariale de Munich. De 1758 à 1766, il publia onze volumes regroupant une quarantaine de pièces (il n'existe pas d'édition complète). Le théâtre de Pemble mit d'abord en scène les divers sentiments humains, amour, haine, désir, joie, tristesse, espoir, désespoir, espérance, les sens et les puissances de l'âme, les divers thèmes majeurs des Exercices spirituels ignatiens (1758-1762) ; ensuite il traita de la manière exemplaire de vivre en chrétien dans les Cours princières, les administrations publiques, les camps militaires, la famille, etc. Toujours pour la congrégation mariale de Munich, Pemble donna de nouvelles éditions de la Pietas quotidiana erga Jesum crucifixum de Fr. Molindes † 1768 (2 vol., 1759-1760) et de la Pietas quotidiana erga SS. Dei Matrem de Gabriel Hevenesi † 1715 (2 vol., 1764-1765 ; cf. Sommervogel, t. 4, col. 348). Il publia en 1761 (et non en 1737) le Theatrum asceticum de son confrère Georges Arnold † 1737, avec treize pièces sur divers personnages du Nouveau Testament. Anonymement, Pemble offrit en étrennes à ses congréganistes un petit ouvrage spirituel, Bona voluntas… seu De sequendo in omnibus ductu Divinae Providentiae (1762, 230 p. in-12°), divisé en quatre parties : la Providence divine régissant le monde entier, les plus petites choses et se souciant surtout de...

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