Auteur : André DUVAL.
 
Tome 12 - Colonne 1028
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Titre de l'article : PENON (FRANÇOIS), frère prêcheur, 1623-1699.
Début de l'article :
— Né à Orléans le 7 novembre 1623, François Penon vécut son enfance et son adolescence à Paris. Il entra dans l'Ordre de saint Dominique et fit sa profession le 13 mars 1640 au couvent de l'Annonciation à Paris. Sa formation théologique s'effectua à Toulouse puis à Paris, où il devint professeur de philosophie (1647), puis de théologie (1648-1653). 1029 Pendant vingt-cinq ans, il exerça presque continuellement des charges administratives : prieur au couvent de Mesnilgarnier au diocèse de Coutances (1653), de Toul (1656), de Paris (Annonciation, 1663-1666 et 1672), vicaire général de la Congrégation de Saint-Louis (1663-1666), provincial de la province de Saint-Louis (1673) ; à ce titre, il participe au chapitre général de Rome en 1677. Les vingt dernières années de sa vie se passèrent dans une relative retraite, jusqu'à sa mort à Paris le 12 janvier 1699. Mis à part divers petits offices liturgiques et un Hymnus Angelicus, sive Doctoris Angelici Summae theologicae Rhythmica synopsis (en vers, Paris, 1651, 1653, 1676 ; Douai, 1675), on garde de Penon : 1) un recueil de lettres (Paris, Bibl. Mazarine, ms 1212) dont la plus grande partie a trait à l'administration de la Congrégation puis Province de Saint-Louis, née de la réforme de S. Michaëlis (DS, t. 10, col. 1165-71) ; certaines sont des lettres spirituelles : trois à des religieuses (peut-être des bénédictines de Sainte-Glossinde, à Metz), d'autres « à un amy » (peut-être fictif). Penon a probablement envisagé de publier des « Lettres chrestiennes sur divers sujets de piété », car une des pièces du recueil (p. 259-60) semble en être la préface. Plusieurs textes portent sur la manière de supporter calomnies et diffamation, épreuve que Penon eut à subir autour des années 1660. Un texte, autographe semble-t-il (p. 297-301), traite de la voie royale de la perfection, qui est tout simplement la pratique de l'Évangile (reproduit en partie par M.S. Gillet, L'éloquence sacrée, Paris, 1943, p. 149-53) ; Penon y montre autant d'humour que de pertinence. — 2) Le ms 4000 de la même bibliothèque contient quelques « cantiques spirituels » (44 f.), pour la plupart des hymnes latines pour d'éventuels offices liturgiques. Quétif-Échard, t. 2, p. 748-50. — DS, t. 5, col. 1473. André...

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