Auteur : Silveer DE SMET.
 
Tome 12 - Colonne 1056
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : PERDUYNS (GHISLAIN), jésuite, 1630-1708.
Début de l'article :
— Gislenus Perduyns naquit à Middelbourg (Zélande) le 13 octobre 1630. Comme les Extraits des livrets de mariage de la ville ne mentionnent pas les Perduyns, on peut supposer que la famille était originaire d'ailleurs. Des Perduyns (ou Parduyns), une seule branche se déclarait catholique (F. Naghtglas, Levensberitchten van Zeeuwen, t. 3, 1891). Son père Christian laissa veuve sa mère Maria (Ryswyck ?) dans une situation aisée. Le jeune Gislenus bénéficia d'une instruction privilégiée. Après six années d'humanités chez les Jésuites du collège de Bruges, il étudia pendant deux ans la philosophie à la Flèche (Sarthe) avant de se présenter à Anvers au provincial Guillaume de Wael qui l'admit dans la Compagnie de Jésus vers la fin de 1650 et le dirigea vers le noviciat de la province Flandro-belge à Malines. Gislenus, appelé alors Ryswyck, enseigna pendant six ans au collège de cette ville, accompagnant ses élèves, d'année en année, jusqu'en classe de rhétorique. Il fit ensuite ses études de théologie à Louvain de 1658 en 1662, année de son ordination sacerdotale. Dès 1659, il a repris son vrai nom de Perduyns. Mis à part un séjour de deux ans à la maison professe d'Anvers où il prononça ses voeux solennels (1664), et une charge de recteur au collège de Ruremonde (1671-1673), Perduyns fut tour à tour préfet, directeur de sodalité, prédicateur et confesseur à Bruges, Malines, de nouveau Bruges et enfin à Bruxelles à partir de 1687 jusqu'à sa mort inopinée le 7 août 1708. Au cours de cette dernière période, il succéda à G. Hesius comme prédicateur attitré des moniales de l'abbaye de la Cambre, près de Bruxelles. Sans prétention d'originalité, imprégné de la doctrine de saint Thomas dont il loue la façon de clairement diviser les matières et qu'il cite souvent, Perduyns s'intéressait spécialement aux mouvements de l'âme dans la vie spirituelle. Il veut que celle-ci soit « pratique » et profonde selon l'esprit ignatien. Ainsi, dans son ouvrage sur les Exercices de huit jours, il avoue avoir largement puisé chez ses confrères, « sauf pour les explications des différentes manières de prier et pour les commentaires sur le discernement des esprits ». Du texte biblique, il privilégie la traduction et les commentaires de Cornelius a Lapide. Volontiers,...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 4 pages.