Auteur : Jean COSTE.
 
Tome 12 - Colonne 1204
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Titre de l'article : PETITALOT (JEAN-BAPTISTE), mariste, 1840-1918.
Début de l'article :
— Né à Deux-Chaises (Allier) le 17 janvier 1840, Jean-Baptiste Petitalot fait ses études secondaires au collège Saint-Joseph de Montluçon tenu par les Maristes, puis entre au grand séminaire de Moulins, lui aussi tenu par les Maristes. Prêtre le 29 juin 1864 et licencié en théologie, il reste quatre ans et demi vicaire de la cathédrale de Moulins et commence ses publications. Coronula Mariana seu theologica dissertatio de Beatissima Deipara (Moulins, 1866 ; cf. Études, avril 1867) ; — Le Bx Benoît-Joseph Labre dans le Bourbonnais (1867) ; — La Vierge Mère d'après la théologie (reprise développée de la Coronula), 2 vol., Paris-Tournai, 1868. — La Prière, sa nécessité, son pouvoir, ses différentes formes (Paris, 1869) ; — Ève et ses filles (sur des problèmes contemporains relatifs à la femme et à la famille, Paris, sd = 1870). Petitalot rejoint les Maristes, entrant à leur noviciat de Sainte-Foy-lès-Lyon le 23 janvier 1870 ; il fait sa profession le 2 février 1871. D'abord professeur au grand séminaire de Nevers (1871-72), il est à Paris de 1873 à 1881 et recommence à publier : Aux pieds de Jésus, Méditations sur la Sainte Eucharistie (Paris, 1873 ; cf. Études, mai 1873 ; rééd. 1877 et 1885 sous un titre un peu modifié) ; — L'oraison mentale d'après sainte Thérèse, saint Liguori, saint François de Sales… (Avignon-Paris, 1874 ; éd. revue et augmentée, 1879) ; — Le Syllabus, base de l'union catholique (Paris, 1877 : 1205 commentaire très ultramontain honoré d'un bref de Pie IX). Les années suivantes voient Petitalot successivement à Londres comme supérieur de Notre-Dame de France (1882-83), à Paris où il lance un périodique : La Revue mensuelle du culte de Marie (t. 1-9, 1884-1892), trop à mi-chemin entre une vulgarisation érudite et une collection de traits de piété ; puis il est à Verdelais (1888-1894), où il écrit un Mois de Marie sur le Salve Regina (Paris, 1889), à Paris, à Lyon (1896-97) où il publie Esprit et vertus du vénérable Bénigne Joly (Paris, 1897 ; cf. DS, t. 8, col. 1257). Il revient pour six années de provincialat à Paris...

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