Auteur : Hugues BEYLARD.
 
Tome 12 - Colonne 1205
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Titre de l'article : PETITDIDIER (JEAN-JOSEPH), jésuite, 1664-1758.
Début de l'article :
— Né à Saint-Nicolas-de-Port (Lorraine) le 28 octobre 1664, Jean-Joseph Petitdidier fit ses humanités et sa philosophie chez les Jésuites de Nancy, puis entra au noviciat de la Compagnie de Jésus le 16 mai 1683. Régent durant six ans à Verdun, Strasbourg et Metz, il alla refaire sa philosophie au collège d'Ensisheim tout en présidant l'académie de français et d'allemand, langue qu'il parlait couramment. Docteur en théologie et en droit canon après quatre années passées au séminaire de Strasbourg, il fut ordonné prêtre en 1694. A ce séminaire de Strasbourg, il enseigna la philosophie (1694-98), y fit sa profession le 2 février 1698, puis il le dirigea et y fut professeur de droit canon (1698-1701) et de théologie (1701-04). Revenu en Lorraine, il est recteur de l'université de Pont-à-Mousson (1704-08), puis au collège de Nancy comme recteur, préfet des classes et père spirituel (1708-13). Chancelier de l'université de Pont-à-Mousson de 1713 à 1716, il fut ensuite à Nancy père spirituel, missionnaire et operarius, puis instructeur de la troisième année de probation, toujours à Nancy, de 1720 à 1733. Député à la Congrégation générale de la Compagnie de 1730-31, il y fut apprécié par son savoir et sa modestie. Il fut choisi par la duchesse régente de Lorraine comme chef du conseil de conscience et résida de 1733 à 1736 à Lunéville pour s'occuper des affaires ecclésiastiques ; il contribua à combattre en Lorraine le jansénisme, dont il retira son frère bénédictin, Mathieu, et un faux mysticisme réprouvant le mariage. A partir de 1737, son influence sur Stanislas, duc de Lorraine, ne fut pas étrangère à la fondation des missions de Lorraine. Depuis 1736, il était supérieur à la résidence de Saint-Nicolas-de-Port, où il s'occupait des hôpitaux et des prisons, tout en prêchant des missions dans la campagne. En 1749, il eut à rétablir un collège à Saint-Nicolas. Retiré à Pont-à-Mousson en 1754, il y mourut le 10 août 1758. 1206 De 1700 à 1747, il publia, souvent sous l'anonymat, des traités de droit canon et des écrits antijansénistes dictés par les circonstances (cf. Sommervogel). En 1738, il fit éditer, contre certains qui prétendaient que François Xavier et François Régis n'étaient pas morts jésuites, Les saints enlevez et restituez aux...

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