Auteur : Giuseppe MELLINATO.
 
Tome 12 - Colonne 1763
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Titre de l'article : PINAMONTI (GIAMPIETRO), jésuite, 1632-1703.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. VIE.
— Giampietro Pinamonti naquit à Pistoia (Toscane) du noble Giovanni Pinamonti del Torchio, le 27 décembre 1632. Il perdit son père alors qu'il était encore très jeune, et fut élevé par sa mère qui se remaria. Mis au collège des Jésuites, il sentit à quinze ans qu'il avait la vocation d'entrer chez eux. Mais devant l'opposition qu'il rencontra de la part de ses parents et de sa mère, il partit en cachette pour Rome, en octobre 1647, afin d'entrer au noviciat. L'application plutôt tendue avec laquelle il se mit à la vie spirituelle, aux études d'humanités et de philosophie, qu'il mena avec de très brillants succès, lui causèrent des maux de tête tels qu'il dut interrompre sa théologie à peine commencée ; par sa propre détermination, il renonça à des études plus approfondies auxquelles semblait le destiner sa haute intelligence. Revenu de Rome à Pistoia, il fut appliqué à des travaux plus modestes et distrayants. Il se prépara au sacerdoce qu'il reçut dans cette même ville. Il fut orienté vers les missions populaires auxquelles il devait se consacrer de 1664 à 1703. Durant cette période, il fut pendant 26 ans le compagnon inséparable de Paolo Segneri † 1694 : ils semblaient faits l'un pour l'autre et s'estimaient beaucoup réciproquement. « Je n'ai pas de mots, écrivait Segneri au Père général, pour exprimer la manière excellente avec laquelle le P. Pinamonti s'acquitte de la partie de l'instruction, me laissant celle de la prédication, comme je lui laisse celle de l'instruction. Il excite l'émerveillement de tous et j'ose dire en toute sincérité que je ne saurais trouver son semblable ». Mais outre l'instruction, dont Pinamonti a laissé des traces dans ses écrits, sa grande tâche dans la mission était de confesser. Au début, ses forts maux de tête semblaient devoir s'opposer à un tel ministère. Mais il se recommanda à saint François-Xavier et fit le voeu, s'il était délivré de ses douleurs, de se consacrer aux missions populaires tout le reste de sa vie. Ce qui arriva de fait ; et c'est de la confession que Pinamonti récolta les plus beaux fruits au cours de ses missions. Il ne voulut jamais les abandonner, même quand la duchesse...

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