Auteur : Ricardo SANLÈS.
 
Tome 12 - Colonne 1791
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Titre de l'article : PIZAÑO DE LEÓN (FRANÇOIS), mercédaire, 1592-1651.
Début de l'article :
— Francisco Pizaño de León naquit à Junquera, près de Guadalajara, de parents pauvres et estimés, appartenant aux nobles familles des Pizaño et des Espejo. Il fut élevé et formé chez un prêtre de grande vertu, à Guadalajara. Il entra chez les Mercédaires de cette ville. Là, il suivit les cours des arts, se rendant ensuite à Alcalá, où il fit sa théologie à l'université. Il enseigna les arts à Guadalajara, la théologie à Valladolid et à Alcalá. Il obtint le grade de maître en théologie et fut qualificateur du Saint-Office de l'Inquisition. Il appartenait à l'école mystique de Jean Falconí (DS, t. 5, col. 35-43), dont il fut un disciple remarquable en doctrine et en sainteté. Il mourut en son couvent de Guadalajara en 1651. Pizaño publia un ouvrage important intitulé Compendium totius Misticae Theologiae ex doctrina Sanctorum Patrum maiori ex parte concinatum (Madrid, 1649). C'est un véritable exposé systématique, selon la méthode scolastique, de la théologie mystique, chose 1792 encore rare en son temps. Il comprend quatre livres. « Dans le premier, il donne des indications sur les dispositions de l'âme et sur les moyens à mettre en oeuvre pour parvenir à l'union avec Dieu. Dans le deuxième, il traite de la contemplation active, qui procède de l'habitus de la foi ou de la religion. Dans le troisième, de la contemplation infuse, qui procède des dons de l'Esprit Saint, lesquels marquent ses divisions et ses divers degrés. Dans le quatrième enfin, il donne une description vivante de l'union supérieure, le seul bonheur, dit-il, sur cette vie terrestre. » La mystique de Pizaño est une théologie de vie, en ce sens que celui-là seul peut être « théologien mystique » qui possède le don supérieur de sagesse, dont l'acte propre est la jouissance aimante dans la contemplation de Dieu. Ses biographes lui attribuent également une Instrucción acerca de la oración mental (Alcalá, 1650) dont on ne possède à présent aucun exemplaire. A. Hardá y Muxica, Bibliotheca scriptorum… de Mercede, complétée par A. Arqués y Jover, en 1785, ms à la Merced de Madrid. — J. Catalina García, Bibliotheca de escritores de la provincia de Guadalajara, Madrid, 1899, p. 438-39. — M. Ortúzar Arriaga, Místicos mercedarios : P. Francisco...

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