Auteur : André DUVAL.
 
Tome 12 - Colonne 2016
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Titre de l'article : POTTON (LOUIS ; en religion : MARIE-AMBROISE), frère prêcheur, 1824-1898.
Début de l'article :
— Né à Lyon le 27 octobre 1824, Louis Potton fit ses études au lycée de Lyon et reçut l'habit dominicain au couvent de Flavigny (Côte-d'Or) le 2 octobre 1850. Après sa profession (2 octobre 1851), il commence ses études ecclésiastiques au couvent de Chalais (Voreppe, près de Grenoble) et les achève à Rome au couvent de la Minerve (1854-55). Ordonné prêtre à Rome le 7 avril 1855, Potton revient en juillet à Chalais où il est nommé professeur de théologie morale et maître des novices profès. 2017 Institué prieur du couvent en octobre 1857, il rêve déjà de rejoindre le petit groupe de religieux qui, depuis le 25 décembre 1856, fait revivre à Lyon un couvent de stricte observance, établi avec le précieux concours de Camille Rambaud (1822-1902), son ami de toujours. Ne pouvant obtenir de Lacordaire (DS, t. 9, col. 42-48), redevenu provincial en octobre 1858, le passage si désiré au couvent de Lyon, Potton fait intervenir le P. Jandel (DS, t. 8, col. 95-100) pour obtenir du Saint-Siège sa transfiliation (septembre 1859). Nommé maître des novices le 1er octobre 1860, il exercera cette charge pendant quatorze ans, à Lyon, puis, dès janvier 1861, à Carpentras. Retenu à Rome pendant les six premiers mois de 1870 comme théologien de l'archevêque d'Avignon, son élection comme prieur provincial de la province de Lyon ne peut être acceptée ; mais élu de nouveau en 1874, réélu en 1878 et 1882, il dirigera sa province pendant douze ans. Ayant à faire face, dès son deuxième mandat, aux problèmes posés par les expulsions, il dirigera ainsi à Rickholt (Hollande) une fondation qui sera jusqu'en 1932 le couvent d'études de la province de Lyon ; il y reprend l'enseignement de la théologie morale (1886 à 1894). Revenu en France, il meurt à Lyon le 16 novembre 1898. Jeune professeur, c'est par zèle apostolique et motifs personnels d'amitié beaucoup plus que par compétence philosophique qu'il publie une critique de Jules Simon (De la religion naturelle et de la religion chrétienne, Paris, 1859). Quinze ans plus tard, son intervention dans les discussions d'école sur le probabilisme (Theoria probabilitatis, Paris, 1874 ; Le probabilisme à compensation, Bar-le-Duc, 1878, etc.) n'obtiendra qu'un succès médiocre (cf. DTC,...

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